Lâcher de taureaux dans les rues de Pampelune : cinq personnes encornées et 52 blessés lors des festivités de la San Fermin

Un taureau de combat passe par le coin d'Estafeta au sixième jour de la course des taureaux de San Fermin à Pampelune, en Espagne.
Photo: : Denis Doyle/Getty Images
Les festivités de la San Fermin à Pampelune dans le nord de l’Espagne se sont terminées le 14 juillet après une semaine rythmée par les lâchers de taureaux quotidiens, qui auront envoyé à l’hôpital cette année 52 participants pour différentes blessures, dont cinq personnes encornées.
Tous les jours, à 08H00 (06H00 GMT), des centaines de coureurs téméraires, portant une chemise ou un t-shirt blanc et un foulard rouge, tentent de s’approcher le plus près possible de six taureaux de combat lors d’une course de 850 mètres dans les étroites rues pavées de la ville, qui attire pour l’occasion des touristes venus du monde entier.

Lâcher de taureaux au festival de San Fermin à Pampelune, dans le nord de l’Espagne. (Photo : ANDER GILLENEA/AFP via Getty Images)
La dernière course, celle de jeudi matin, qui a duré à peine plus de deux minutes, a envoyé six hommes à l’hôpital, ont indiqué les autorités régionales dans un communiqué. Cela porte à 52 le total de personnes soignées à l’hôpital, dont trois Américains et un Français.
Si la plupart des blessures étaient des contusions, des fractures ou des coupures lors de chutes, cinq hommes ont tout de même été encornés. Deux d’entre eux sont toujours hospitalisés à Pampelune.
Le dernier décès remonte à 2009
Immortalisées en 1926 par Ernest Hemingway dans son roman « Le soleil se lève aussi » (« The Sun Also Rises »), les lâchers de taureaux (« encierros ») de la San Fermin font chaque année des dizaines de blessés et parfois des morts.
Lors de la dernière édition qui s’est tenue en 2019, avant deux années d’annulations en 2020 et 2021 en raison de la pandémie, huit personnes avaient été encornées.
Depuis 1911, début de la compilation des données, au moins 16 coureurs sont morts. Le dernier décès remonte à 2009 lorsqu’un taureau avait encorné un jeune Espagnol âgé de 27 ans, dont les parents ont déposé dimanche un bouquet de fleurs en son hommage sur le parcours, lors du treizième anniversaire de sa mort.
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