L’augmentation des personnes mourant pendant leur sommeil est liée aux vaccins, selon le Dr Peter McCullough, cardiologue

Par Jennifer Margulis
17 novembre 2022 22:34 Mis à jour: 17 novembre 2022 22:34

Lors d’une conférence destinée aux professionnels de la santé qui s’est tenue à Sedona, en Arizona, le week‑end dernier, plusieurs intervenants – tous médecins – ont évoqué une tendance inquiétante : une augmentation du nombre de personnes en bonne santé qui meurent pendant leur sommeil.

Les décès soudains et inexpliqués, sans rapport avec l’âge, semblent se produire plus souvent qu’à l’habitude, partout dans le monde.

La surmortalité « est un phénomène qui touche le monde entier en ce moment », a déclaré le Dr John Campbell, un infirmier éducateur ayant suivi scrupuleusement et commenté les données scientifiques pour sa chaîne YouTube, qui compte 2,47 millions d’abonnés.

Les données montrent que « les décès sont 16% plus élevés que ce à quoi nous nous attendions », a‑t‑il expliqué dans une vidéo récente, « et la grande majorité d’entre eux ne sont pas des décès dus au Covid ».

Les statistiques racontent une partie de l’histoire. Les décès inhabituels qui font les gros titres racontent l’autre partie.

Par exemple, l’actrice sud‑africaine Franci Swanepoel a été retrouvée morte dans son lit le dimanche 16 octobre au matin. Elle était en plein tournage pour un nouveau projet. Franci Swanepoel était âgée de 50 ans. Les médias affirment que la cause de sa mort n’est pas encore connue.

Au début du mois, un jeune papa, Jack Grozier, a également été retrouvé mort à son domicile de New Cumnock, en Écosse. Quelques heures auparavant, il avait envoyé un SMS à sa fiancée pour lui dire qu’il lui parlerait le lendemain matin. Jack Grozier avait 23 ans. Il laisse derrière lui un fils d’un an, selon l’Irish Mirror.

Gwen Casten, 17 ans, dont le père est un parlementaire de l’Illinois, est également morte dans son sommeil.

Le 7 octobre 2022, la famille de l’adolescente a publié une déclaration sur Instagram expliquant que leur fille, qui n’avait aucun problème de santé connu, était morte d’une arythmie cardiaque de cause inconnue.

« Elle venait de rentrer d’une soirée avec des amis, s’est couchée et ne s’est pas réveillée », peut‑on lire dans le communiqué.

Le Dr Peter McCullough, cardiologue a fait une présentation lors de la conférence. Il a déclaré que lorsque des personnes, en particulier des jeunes, meurent dans leur sommeil, la cause sous‑jacente est souvent une myocardite.

La myocardite peut entraîner des rythmes cardiaques irréguliers qui peuvent être mortels sans traitement immédiat.

Le Dr McCullough a attiré l’attention sur un « article de synthèse sur l’état du cœur » effectué par une équipe internationale de cardiologues et publié en mai dernier dans la revue Biomedicine & Pharmacotherapy. Selon cet article, de nombreux problèmes cardiaques sont signalés après la vaccination, la myocardite étant la plus courante. « Si la myocardite est le syndrome cardiovasculaire le plus rapporté, d’autres complications graves sont également de plus en plus signalées », ont écrit les scientifiques.

Une poussée de catécholamines

Bien que cela puisse sembler contre‑intuitif, le Dr McCullough a déclaré que les morts subites qui surviennent pendant le sommeil sont biochimiquement similaires aux morts subites pendant ou juste après un exercice vigoureux.

La raison pour laquelle les gens meurent de façon apparemment inexplicable pendant leur sommeil, a expliqué le Dr McCullough, est parfois due à une poussée de catécholamines à la fin du cycle de sommeil. Ce changement biochimique naturel est le signal du corps pour se réveiller.

Les catécholamines sont des hormones fabriquées par les glandes surrénales. Elles sont libérées dans l’organisme en réponse à un effort physique ou à un stress émotionnel. Mais elles sont également libérées pendant le sommeil, juste avant le réveil, pour signaler au corps et au cerveau qu’il est temps de se lever.

Ces catécholamines peuvent notamment augmenter le rythme cardiaque, la pression sanguine et le rythme respiratoire.

Il existe trois catécholamines dans le corps : la dopamine, l’épinéphrine et la norépinéphrine. Une poussée de catécholamines, que ce soit pendant le sommeil ou pendant l’exercice, peut stresser le cœur et provoquer des battements arythmiques, a déclaré le Dr McCullough.

Mourir avant de se réveiller

Si le cœur d’un jeune a été endommagé, par une infection, une vaccination ou pour toute autre raison, la poussée de catécholamines peut être mortelle. C’est la raison pour laquelle, selon le Dr McCullough, les gens semblent mourir dans leur sommeil. En réalité, ils meurent juste avant de se réveiller.

Après un examen minutieux de la littérature scientifique à comité de lecture, le Dr McCullough a déclaré que les décès soudains et inattendus que nous observons chez les jeunes sont très probablement dus à une myocardite vaccinale non diagnostiquée ou asymptomatique.

« Nous savons maintenant qu’environ la moitié ou plus des cas [de myocardite] sont initialement asymptomatiques. Cela signifie que les jeunes ne savent pas qu’ils ont une myocardite. Une altération est donc en train de se former dans le cœur, mais on ne leur dit jamais de ne pas faire d’effort et beaucoup font de l’athlétisme et toutes sortes d’activités. »

Lors d’une poussée de catécholamines (qu’elle résulte d’un exercice rigoureux ou qu’elle fasse partie du processus normal de réveil) cette myocardite vaccinale non détectée peut être fatale, a expliqué le cardiologue.

Ce sont également les conclusions d’une analyse publiée dans la revue Archives of Pathology & Laboratory Medicine plus tôt cette année, dirigée par un pathologiste, le Dr James Gill, de la Yale School of Medicine à New Haven, dans le Connecticut. Les trois médecins de l’étude ont autopsié deux adolescents décédés juste après avoir reçu la deuxième dose du vaccin Covid‑19 de Pfizer‑BioNTech.

Ils ont constaté que la myocardite post‑vaccinale présentait « des caractéristiques ressemblant à une blessure induite par les catécholamines, et non à une pathologie typique de la myocardite ». La même étude cite d’autres recherches ayant montré que la myocardite est rarement la cause des décès dus au Covid.

« Comprendre que ces cas sont différents de la myocardite typique … peut aider à guider le dépistage et la thérapie », ont conclu les chercheurs.

Augmentation des décès chez les adultes en âge de travailler

La mortalité excédentaire sans liens avec le Covid‑19 a commencé à apparaître dans les demandes de remboursement liées à des décès adressées aux compagnies d’assurance en 2021.

Scott Davison, directeur général de OneAmerica, une importante compagnie d’assurance basée à Indianapolis, a déclaré lors d’une conférence de presse en ligne le 30 décembre 2021 que sa compagnie enregistrait « les taux de mortalité les plus élevés de toute l’histoire de l’entreprise ».

Scott Davison a signalé que les taux de mortalité avaient augmenté de 40% et que les décès liés au Covid‑19 n’expliquaient pas cette augmentation. Les personnes décédées avaient moins de 65 ans, ce qui est inhabituel, puisque les décès suite au Covid touchent en grande partie des personnes de 65 ans et plus.

« Les certificats de décès ne portent pas tous la mention Covid, mais le nombre de décès a augmenté de façon considérable », a‑t‑il déclaré.

Selon le Dr McCullough, les organismes de réglementation devraient assumer la responsabilité d’émettre l’hypothèse scientifique que le nombre anormalement élevé de décès depuis le lancement de la campagne de vaccination mondiale est causé par les vaccins eux‑mêmes.

« Ce serait une attitude réglementaire responsable et prudente », a‑t‑il insisté.

« Ainsi, lorsque nous développons de nouveaux produits, lorsqu’il y a un décès qui survient après l’utilisation d’un nouveau produit, une attitude prudente est que cela est dû au nouveau produit, sauf preuve du contraire. »

La myocardite induite par le vaccin peut mettre des mois à se manifester

Mais les problèmes cardiaques causés par les vaccins Covid‑19 mettent parfois du temps à se manifester, plusieurs semaines ou plusieurs mois.

En novembre 2021, une équipe de scientifiques du Département de pédiatrie de l’hôpital pour enfants de Seattle, qui est affilié à l’université de Washington, a publié une étude dans le Journal of Pediatrics qui prouvait un lien de causalité entre les vaccins à ARNm et les problèmes cardiaques chez les adolescents. Cette recherche a depuis été confirmée par plus d’une demi‑douzaine d’autres études et rapports de cas.

L’équipe de l’Université de Washington a constaté l’apparition de myocardites et de péricardites chez des patients âgés de 12 à 17 ans qui présentaient des douleurs thoraciques dans la semaine suivant la deuxième dose des vaccins à ARNm.

On a constaté que ces patients présentaient des taux de troponine supérieurs à la normale dans leur sang. La troponine est un type de protéine que l’on trouve dans les muscles cardiaques. Lorsqu’elle est présente dans le sang, elle peut être un marqueur d’insuffisance cardiaque.

La même équipe de scientifiques a publié une étude de suivi en mars 2022, également dans le Journal of Pediatrics. Leur étude de suivi a examiné un groupe de jeunes, âgés de 12 à 17 ans, chez qui une inflammation cardiaque avait été diagnostiquée après la deuxième dose des vaccins Pfizer à ARNm. Ils ont constaté que près de 69% des patients continuaient à présenter des anomalies cardiaques sur leurs IRM, même huit mois après la vaccination et en l’absence d’autres symptômes cliniques.

Cette constatation, ont écrit les chercheurs, « est un indicateur de lésion cardiaque et de fibrose et a été fortement associée à un pronostic plus défavorable chez les patients atteints de myocardite aiguë classique ».

Le Dr McCullough a fait valoir que cette étude du 25 mars 2022, dirigée par le Dr Jenna Schauer de l’Université de Washington, était profondément inquiétante.

« Ce que nous comprenons avec la myocardite, c’est que la cicatrice peut prendre plusieurs mois pour se former, et les articles de Jenna Schauer le montrent », a déclaré le Dr McCullough, ajoutant que les enfants peuvent avoir une cicatrice « substantielle ».

Et d’ajouter : « Je conclurai donc, en tant que cardiologue, que le rythme anormal pourrait certainement se manifester quatre mois, six mois, huit mois, douze mois après la formation de la cicatrice dans le cœur. »

La mort soudaine d’une jeune personne visiblement en bonne santé qui meurt de manière inattendue dans son sommeil ou pendant un exercice physique, même jusqu’à huit mois après avoir été vaccinée, a déclaré McCullough, peut en  réalité être due à une myocardite non diagnostiquée qui s’est produite à la suite des vaccins Covid‑19.

Les parents doivent se manifester

Le Dr McCullough a exhorté les parents à oser dire ouvertement que leurs enfants ont reçu le vaccin Covid‑19. La façon la plus simple de prouver qu’un décès soudain et inattendu, en particulier chez les jeunes, n’est pas lié aux injections, a‑t‑il ajouté, « est que les familles se manifestent et disent qu’elles n’ont pas pris le vaccin. Alors, cette hypothèse est écartée ».

Cependant, a poursuivi le Dr McCullough, « lorsque les familles se taisent, et que rien n’est dit, qu’elles aient ou non pris le vaccin, je pense que l’on peut supposer sans risque qu’elles l’ont pris ».

Le Dr Angelina Farella, pédiatre dans un cabinet privé à Webster, Texas, s’est également exprimée lors de la conférence de Sedona. Elle a commencé à traiter des adultes souffrant du Covid‑19 que ses collègues médecins refusaient d’aider.

Le Dr Farella s’est dite très inquiète face à l’augmentation des problèmes cardiaques chez les jeunes. Elle a pu la constater par elle‑même, de même que ses collègues cliniciens. D’autre part, ces problèmes cardiaques sont également mentionnés dans la littérature scientifique.

« En tant que pédiatre, nous envoyons rarement un enfant chez un cardiologue s’il n’a pas de malformation cardiaque congénitale. Il est donc très rare que nous les envoyions chez un cardiologue. »

Aujourd’hui, cependant, les problèmes cardiaques chez les enfants et les jeunes adultes qui ont reçu le vaccin Covid‑19 sont suffisamment fréquents pour que le Dr Farella déclare qu’elle ne signera plus les formulaires d’examen médical de routine pour les sportifs sans effectuer un bilan sanguin complet sur ses patients afin de vérifier les signes de déclin cardiaque.

Cela inclut le taux de troponine dans le sang ainsi que les niveaux de D‑dimères (un simple test sanguin utilisé pour exclure la présence de caillots sanguins).

Bien que certaines familles soient contrariées par cette étape supplémentaire, le Dr Farella insiste sur le fait que ces tests supplémentaires sont essentiels pour assurer la sécurité des enfants.

« Je veux simplement me rassurer et rassurer la famille en lui disant qu’elle a devant elle la vie la plus sûre et la meilleure possible », a‑t‑elle déclaré.

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