Le « consensus » sur le changement climatique

Par Adrian Norman
16 décembre 2018 21:16 Mis à jour: 19 mars 2021 07:38

« Il n’existe aucune preuve montrant qu’une augmentation de CO² entraînerait une augmentation de la température », déclare Nir Shaviv, professeur à l’Institut de physique Racah de l’Université hébraïque de Jérusalem.

Cette idée contredit directement l’idée selon laquelle existe un « consensus scientifique » pour affirmer que l’activité humaine est le principal moteur du changement climatique planétaire.

Shaviv, dont les recherches portent notamment sur les effets du soleil sur le climat, fait partie d’un grand nombre de scientifiques qui remettent en question le discours dominant sur le changement climatique. Ce qui rend unique ce groupe de chercheurs est que, bien qu’ils soient reconnus et fréquemment publiés dans des revues à comité de lecture, ils ne sont pas pris en compte par les médias lorsqu’il s’agit des débats sur le changement climatique, relégués au fond de leurs universités, bien qu’ils aient des données pour étayer leurs positions.

Aux États-Unis, ce sont précisément ces données qui amènent de nombreux politiques – souvent des conservateurs – à remettre en cause l’idée selon laquelle la science établit que le changement climatique est provoqué par l’homme. Ce point de vue n’est pas toujours considéré favorablement.

Les personnes qui remettent en cause le discours traditionnel sur le changement climatique provoqué par l’homme attirent souvent la colère des tenants de ce discours et sont même qualifiés de « négationnistes », alors qu’une analyse objective montre que le débat sur l’impact de l’activité humaine dans le changement climatique n’est pas totalement réglé.

Dans les journaux, les actualités grand public et les rapports officiels des gouvernements, très médiatisés, vous entendrez rarement des opinions suggérant que d’autres facteurs pourraient expliquer la hausse des températures. L’un de ces rapports est l’évaluation nationale du climat des États-Unis, dont la quatrième édition a été publiée récemment.

Interrogé sur ce document, le président Donald Trump a ouvertement soutenu la position de nombreux climato-sceptiques: « Pour ce qui est de savoir si c’est fabriqué ou non par l’homme et si les effets dont vous parlez sont là, je ne le vois toujours pas. » Trump et ses partisans ont fait face à une réaction publique violente après cette déclaration.

Pourtant, malgré la vindicte publique que subissent les conservateurs et les libertariens parce qu’ils s’interrogent sur l’impact de l’humanité sur le changement climatique, leur remise en cause des conclusions du rapport n’est pas dénuée de fondements.

Voici quelques-unes des raisons qui expliquent que la droite américaine n’ adhère pas au discours sur le changement climatique.

1. Certaines études montrent que le CO2 n’affecte pas la température

Un élément fondamental de la thèse du changement climatique provoqué par l’homme est que les activités humaines, en particulier la combustion de combustibles fossiles, augmentent les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, ce qui a pour effet d’élever la température de la planète à des niveaux inquiétants.

Al Gore, ancien vice-président américain, déclare dans le documentaire Une vérité qui dérange que, tout au long de l’histoire, l’augmentation des émissions de dioxyde de carbone a été corrélée à celle de la température. Ce qu’il a omis de mentionner, c’est que les échantillons de carottes glaciaires montrent que l’élévation de la température a en fait généralement précédé celle des niveaux de CO².

Dans une interview pour le film Climate Hustle, Robert Giegengack, géologue et ancien directeur du département des sciences de la Terre et de l’environnement à l’université de Pennsylvanie, reconnait ce fait, affirmant que le CO² ne provoque pas d’élévation de la température, mais que « la température entraîne le CO² ».

2. L’affirmation selon laquelle 97 % des scientifiques s’accordent pour dire que le changement climatique est un mensonge

La déclaration de consensus à 97 % a commencé avec un homme du nom de John Cook, qui a publié un article après avoir  examiné environ 12 000 articles sur le sujet. D’après lui, 97 % d’entre eux approuvent la thèse du « réchauffement climatique causé par l’homme », alors que seuls 41 d’entre eux le font.

Richard Tol, professeur d’économie du changement climatique à la Vrije Universiteit d’Amsterdam, déclare ainsi : « Ces 97 % sont essentiellement tirés de rien, ils ne s’appuient sur aucune recherche crédible. »

3. Les prédictions (comme la fonte des calottes polaires) ne semblent jamais se concrétiser

Une prédiction courante que nous avons l’habitude d’entendre de la part des prophètes du cataclysme climatique est celle la fonte des calottes glaciaires polaires. En 2007, la BBC  annonçait que les glaces du pôle Nord fondraient complètement à partir de l’été 2013. Mais en 2014, les calottes polaires étaient en réalité plus épaisses qu’auparavant et couvraient une surface record.

Le journal Forbes a alors déclaré: « Les données mises à jour contredisent l’une des affirmations les plus fréquemment invoquées sur le réchauffement de la planète: celui du recul des calottes glaciaires. »

4. Le réchauffement ne s’est pas produit en 2 décennies environ

Des chercheurs ont pu démontrer que les températures atmosphériques mondiales n’ont pas augmenté depuis une vingtaine d’années. Cette pause dans le réchauffement explique en grande partie pourquoi le « réchauffement climatique » a changé de nom pour devenir « changement climatique. » Plusieurs articles scientifiques affirment même que nous sommes maintenant dans une période de refroidissement global. Peter Ferrara, après avoir assisté à la Conférence internationale sur le changement climatique de l’Institut Heartland en 2012, écrivait  ainsi dans un article pour Forbes: «Les températures mondiales baissent déjà depuis plus de 10 ans et les températures mondiales continueront de baisser pendant encore deux décennies ou plus. »

Ces données contrastent fortement avec les rapports d’organismes gouvernementaux tels que la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), qui affirme régulièrement que nous sommes dans «l’année la plus chaude jamais enregistrée». Toutefois, l’agence est aujourd’hui largement soupçonnée de manipuler les données.

En 2015, le Comité pour la science, de l’espace et de la technologie de la Chambre des représentants des États-Unis a confirmé que la NOAA avait « modifié rétroactivement les données historiques sur le changement climatique et abouti à l’élimination d’un phénomène climatique bien connu appelé ‘hiatus du changement climatique’. »

Forbes a également rapporté que « aux États-Unis, les températures étaient nettement plus chaudes au cours des années 1930 qu’aujourd’hui, » et que la NOAA « ne fait que prétendre que nous connaissons les températures les plus chaudes jamais enregistrées en trafiquant les données de température brutes. »

En résumé

Le débat sur le rôle de l’activité humaine dans le changement climatique n’est donc pas clos. Il est même tellement ouvert à la question que des livres entiers sont encore en cours d’écriture, qui réfutent l’histoire officielle.

Des publications comme le ‘Climat Estimate » aux États-Unis ne font que provoquer une réaction émotionnelle du public. Ces publications fournissent rarement, voire jamais, des informations nouvelles, et encore moins convaincantes, à l’appui de cette théorie du climat. Ils renforcent obstinément une narration déjà omniprésente au détriment de toute information concurrente, quelle que soit sa crédibilité.

Le rapport sur le climat de 2018 suggère que des événements tels que les incendies de forêt en Californie sont causés ou exacerbés par les effets du changement climatique, alors qu’il ignore des éléments-clés, comme ceux évoqués ci-dessus. Il ne répond pas non plus aux accusations selon lesquelles le manque de saines pratiques de gestion forestière en Californie a été le principal facteur de ces incendies.

Nous avons une multitude de raisons d’être sceptiques vis-à-vis des alarmistes du climat. Beaucoup de gens s’en rendent compte, c’est pourquoi un sondage Pew de 2016 a révélé que seuls 39% des Américains « ont une grande confiance en l’information donnée par les climatologues. » Les agences de presse comme CNN considèrent ces rapports comme « de la science universellement acceptée. » Mais la façade du consensus est créée en excluant méthodiquement les données et les opinions qui vont à l’encontre de l’histoire autorisée.

Ceux qui croient encore aveuglément les prophètes apocalyptiques du changement climatique devraient peut-être, plutôt que de conspuer ceux qui soulèvent des questions sur des données faussées, se demander pourquoi tant de données scientifiques sont laissées de côté. C’est presque comme s’il y avait un agenda particulier derrière cela.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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