Le dioxyde de carbone est en réalité bénéfique pour la terre et la vie et non l’agent du changement climatique, explique un spécialiste

Par Ella Kietlinska et Joshua Philipp
23 octobre 2022 12:27 Mis à jour: 23 octobre 2022 17:02

Le dioxyde de carbone, ou CO2, qualifié de polluant nuisible par les grands médias et les responsables politiques, est extrêmement bénéfique pour la Terre et la vie sur la planète, explique un spécialiste.

Gregory Wrightstone est directeur exécutif de la CO2 Coalition, une organisation à but non lucratif dont la mission est d’informer sur le rôle du CO2 dans l’environnement. C’est grâce au CO2, notamment, que la terre est verte. Le CO2 aide des cultures à prospérer.

Les plantes transforment le CO2, l’eau et la lumière du soleil en nutriments et en oxygène. L’abondance de CO2 aide les plantes à retenir davantage d’eau, ce qui leur permet d’être moins arrosées, explique l’expert lors d’une interview pour Crossroads d’EpochTV.

Il en résulte une plus grande humidité des sols, ce qui contribue à réduire les incendies dans le monde, ajoute-t-il. Les incendies étaient bien plus nombreux qu’aujourd’hui dans les années 1920 et 1930.

Selon le rapport de la Nasa Earth Observatory, la superficie brûlée chaque année dans le monde entre 2003 et 2019 a diminué d’environ 25%.

Selon une étude scientifique publiée par Science en 2017, « l’expansion et l’intensification de l’agriculture sont les principaux facteurs du déclin de l’intensité des incendies ».

Une autre recherche publiée dans Nature indique que la couverture arborée a augmenté d’environ 7% à l’échelle mondiale de 1982 à 2016.

Avantages du climat chaud

Selon M. Wrightstone, la combinaison d’un réchauffement modeste et d’une augmentation du CO2 apporte de nombreux avantages à la civilisation humaine. « Le réchauffement permet des saisons de croissance plus longues ».

Si on regarde plusieurs milliers d’années de l’histoire de l’humanité, ajoute-t-il, il y a eu trois périodes de réchauffement, et chacune de ces périodes de réchauffement était plus chaude qu’aujourd’hui, mais le niveau de dioxyde de carbone était beaucoup plus faible.

« Chacune de ces périodes de réchauffement a été extrêmement bénéfique pour l’humanité. La vie était belle, la nourriture était abondante, de grandes civilisations et de grands empires ont vu le jour. »

Gregory Wrightstone détaille ces périodes. La première grande période de réchauffement, appelée optimum climatique minoen, s’est produite pendant l’Âge du bronze.

Les grandes civilisations de l’époque : les Minoens, les Hittites, les Babyloniens et les Assyriens. Puis la terre a commencé à se refroidir.

« Toutes ces civilisations se sont effondrées et se sont désagrégées à peu près en même temps à cause de ce froid. C’est ce qu’on a appelé l’effondrement de l’Âge du bronze.« 

« Nous voyons ce phénomène se répéter encore et encore. Période chaude : bénéfique. Période froide : mauvaises récoltes, famine, peste et dépeuplement important. »

La civilisation minoenne s’est établie en Méditerranée et au Proche-Orient vers 3000 avant J.-C. et s’est soudainement effondrée vers 1100 avant J.-C.

Pendant la deuxième période de réchauffement, l’optimum climatique romain. Les Romains cultivaient des agrumes dans le nord de l’Angleterre, près du mur d’Hadrien. Et à l’époque de l’optimum climatique médiéval, le plus récent, on cultivait de l’orge au Groenland, ce qui est impossible de nos jours.

« Nous devrions craindre le froid et accueillir le chaud. C’est ce que nous dit l’histoire. »

La température idéale de la Terre

Illustration du réchauffement climatique présentée lors de la COP21,  au Bourget, en France, le 4 novembre 2015. (Lionel Bonaventure/AFP/Getty Images)

Gregory Wrightstone mentionne Michael Mann, professeur de Sciences de la terre et de l’environnement à l’université de Penn State. Selon lui, la terre connaissait une température idéale avant que les humains ne rejettent du CO2 dans l’atmosphère.

Cela nous ramène à la période précédant la révolution industrielle, pendant le « petit âge glaciaire ». Or, selon Gregory Wrightstone, c’était une période désastreuse.

Le petit âge glaciaire est une période de refroidissement limitée mais importante, qui a débuté au 13e ou 14e siècle et s’est terminée au 19e siècle. Il a touché l’hémisphère Nord.

Au cours de cette période, « la moitié de la population de l’Islande a péri, un tiers de la population mondiale a péri. C’était une période très très mauvaise, très sombre pour la terre, comme nous le voyons à travers les autres périodes froides précédentes. »

Le niveau de CO2

Avant la révolution industrielle, le niveau de CO2 dans l’air était probablement de 280 à 300 parties par million (ppm), mais aujourd’hui, il est d’environ 420 ppm, affirme M. Wrightstone, il a donc augmenté de 140 ppm.

« Cela va à l’encontre de l’idée selon laquelle le dioxyde de carbone est à l’origine de l’augmentation de la température. » Pendant les périodes froides de l’histoire, le niveau de dioxyde de carbone était « relativement bas ».

M. Wrightstone fait également valoir que le gaz naturel est une énergie propre car les sous-produits de sa combustion sont principalement de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone, « deux molécules très bénéfiques ».

Les Nations unies font toutefois pression pour que la réduction des émissions mondiales de CO2 soit aussi proche de zéro que possible, l’objectif étant de parvenir à zéro émissio nette de CO2 d’ici 2050. L’objectif déclaré est de limiter l’augmentation de la température mondiale à plus de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels afin de prévenir le réchauffement de la planète.

Joe Biden promeut son « climate plan » pour atteindre des émissions nettes nulles au plus tard en 2050.

Par conséquent, le gaz naturel, les combustibles fossiles et le charbon sont considérés comme une cause principale du changement climatique en raison des émissions de dioxyde de carbone, précise M. Wrightstone. De ce fait, les marchés financiers se retirent des projets liés au pétrole, au gaz et au charbon.

Toutefois, M. Wrightstone fait remarquer qu’il est possible de construire des centrales au charbon propres « où la seule chose qui sort de la cheminée est le dioxyde de carbone et la vapeur d’eau, qui ne sont pas des polluants ».

Selon lui, il existe une pauvreté énergétique dans le monde en développement, où les gens n’ont pas accès à l’électricité et doivent utiliser de la bouse séchée et du bois pour cuisiner et chauffer leur maison. « Nous pouvons leur fournir une énergie peu coûteuse, fiable et abondante grâce au charbon à combustion propre. »

Selon les Nations unies, 789 millions de personnes vivent sans électricité et 3 milliards de personnes utilisent du bois, du charbon, du charbon de bois ou des déchets animaux pour cuisiner et se chauffer.

Les vrais problèmes environnementaux

Gregory Wrightstone soutient que l’argent alloué à l’élimination des émissions de CO2 serait mieux utilisé pour traiter les vrais problèmes environnementaux, tels que les espèces envahissantes et l’élévation du niveau des mers.

« Les espèces envahissantes, comme le brome des toits, sont une des principales causes des incendies en Oregon et en Californie. Un grand nombre de ces incendies dévastateurs pour la population sont en réalité des feux liés à ces herbes. »

Le brome des toits est une plante annuelle qui a « le potentiel de modifier complètement les écosystèmes qu’elle occupe », selon le National Park Service.

« Le brome des toits a tendance à brûler plus souvent que la plupart des plantes indigènes et repousse également plus rapidement après un incendie », selon le National Park Service. « Après un certain nombre de cycles d’incendie, le brome des toits domine l’écosystème. »

Un autre problème environnemental qui nécessite une attention particulière est l’élévation du niveau de la mer, insiste Gregory Wrightstone.

« Mais le niveau de la mer augmentait déjà bien avant que nous ne commencions à émettre du CO2 et il augmente à peu près au même rythme qu’il y a 150 ans. Il n’y a pas d’accélération. »

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