Le drapeau de la discorde

Par Christine Modock
3 janvier 2022 13:33 Mis à jour: 3 janvier 2022 13:35

Pour célébrer le début de la présidence française à l’Union européenne le 1er janvier 2022, Emmanuel Macron a fait déployer un gigantesque drapeau européen dans l’Arc de Triomphe, au-dessus de la tombe du soldat inconnu, ce qui a fait réagir les élus politiques à droite sur Twitter.

Marie Le Pen, la candidate du rassemblement national à la présidence de la République, a été la première à s’« outrer » par cette découverte sur Twitter. Elle a expliqué voir en cette décision une « provocation » qui « offense ceux qui se sont battus pour la France », selon le journal Le Point.

D’autres ténors de la politique se sont exprimés : « un outrage » pour Eric Zemmour, une initiative visant à « effacer l’identité française » selon Valérie Précresse, pour Jean-Frédéric Poisson « une injure à ceux qui ont donné leur vie pour la France, une injure à notre mémoire collective ».

Ces différents opposants ont rappelé que « l’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge » comme le rappelle l’article 3 de la Constitution relatif à la souveraineté nationale.

Face à ces réactions, le gouvernement a fait savoir que le drapeau européen qui flottait sous l’Arc de Triomphe pour le début de la présidence française de l’UE, n’était que provisoire et qu’il n’allait rester que « quelques jours ». Il a finalement été retiré dans la nuit de samedi 1er janvier à dimanche « conformément au programme initial », a assuré l’Élysée à l’AFP.

Pour les autres monuments habillés des couleurs de l’Europe, dont la tour Eiffel, le Palais de l’Élysée, ils resteront éclairés aux couleurs de l’EU durant 7 jours.


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