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Le Hamas annonce accepter de libérer tous les otages après l’ultimatum de Donald Trump

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Une femme palestinienne est assise face à un camp de personnes déplacées à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 29 septembre 2025.

Photo: Omar Al-Qattaa/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

WASHINGTON — Le groupe terroriste palestinien basé à Gaza, le Hamas, a déclaré vendredi avoir accepté de libérer tous les otages conformément au plan de paix en 20 points du président américain Donald Trump.
Le mouvement a également indiqué avoir accepté certaines parties de la proposition de paix visant à mettre fin à la guerre avec Israël, y compris la restitution du pouvoir sur Gaza, tout en précisant que d’autres dispositions nécessitaient encore des consultations supplémentaires entre Palestiniens.
Cette annonce est intervenue après que Trump a donné à Hamas jusqu’au 5 octobre pour accepter un accord visant à mettre fin à la guerre et à libérer tous les otages capturés lors de l’attaque surprise menée par le groupe terroriste contre Israël le 7 octobre 2023. Le président américain avait annoncé cette échéance dans une publication sur Truth Social le 3 octobre.
« Si cet accord de DERNIÈRE CHANCE n’est pas conclu, l’ENFER, comme personne ne l’a jamais vu auparavant, s’abattra sur le Hamas. IL Y AURA LA PAIX AU MOYEN-ORIENT D’UNE MANIÈRE OU D’UNE AUTRE », a écrit Trump dans son message.
« En représailles à l’attaque du 7 octobre contre la civilisation, plus de 25.000 ‘soldats’ du Hamas ont déjà été tués. La plupart des autres sont encerclés et PIÉGÉS MILITAIREMENT, attendant simplement que je donne le mot ‘FEU’ pour que leur vie soit rapidement éteinte. Quant aux autres, nous savons où vous êtes et qui vous êtes, et vous serez traqués et tués. »
Le Hamas a déclaré accueillir favorablement la proposition de Trump tout en demandant des éclaircissements sur certaines dispositions. Le groupe s’est engagé à libérer tous les otages encore en vie et à remettre les corps de ceux qui sont décédés. Il a également affirmé être prêt à engager immédiatement des négociations via des médiateurs pour discuter des détails.
Au début de la semaine précédente, l’administration Trump avait dévoilé un plan de paix pour Gaza, présenté aux dirigeants arabes en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Israël a approuvé le plan de Trump plus tôt dans la semaine lors de la visite du Premier ministre Benyamin Netanyahou à la Maison-Blanche, et des dirigeants à travers le Moyen-Orient et l’Europe ont également exprimé leur soutien à cette proposition de paix.
L’accord prévoit notamment : le retrait d’Israël jusqu’à une ligne convenue, la suspension de toutes les opérations militaires dans la bande de Gaza, et la libération de 250 prisonniers condamnés à perpétuité, ainsi que 1700 Gazaouis détenus après l’attaque terroriste d’octobre 2023.
« Israël n’occupera ni n’annexera Gaza », stipule l’accord.
Le plan de paix précise également que lorsque l’Autorité palestinienne aura achevé son programme de réformes, les conditions seront réunies pour « une voie crédible vers l’autodétermination et la création d’un État palestinien ».
Le plan prévoit en outre la déradicalisation de Gaza et sa transformation en zone exempte de terrorisme, afin qu’elle ne représente plus une menace à l’avenir. La bande de Gaza bénéficiera d’une aide complète dès la fin des hostilités.
Trump et Netanyahou ont clairement indiqué que le Hamas ne jouerait aucun rôle dans la future gouvernance de Gaza.
« Toutes les infrastructures militaires, terroristes et offensives, y compris les tunnels et les installations de production d’armes, seront détruites et ne seront pas reconstruites », précise le plan.
« Personne ne sera contraint de quitter Gaza, et ceux qui souhaitent partir seront libres de le faire et libres de revenir. »
Trump a présenté le plan lors d’une conférence de presse conjointe avec Netanyahou à la Maison-Blanche, le 29 septembre.
« En collaboration avec la nouvelle autorité transitoire à Gaza, toutes les parties s’accorderont sur un calendrier pour le retrait progressif des forces israéliennes. Elles se retireront par étapes », a déclaré le président américain.
Emel Akan est journaliste spécialiste de la politique économique à la Maison-Blanche à Washington, D.C. Auparavant, elle a travaillé dans le secteur financier en tant que banquière d'investissement chez JPMorgan et en tant que consultante chez PwC. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’université de Georgetown.

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