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Le lanceur d’alerte Julian Assange, fondateur de Wikileaks, est sorti de l’isolement

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Julian Assange, fondateur de WikiLeaks.

Photo: DANIEL LEAL-OLIVAS/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le lanceur d’alerte et fondateur de Wikileaks Julian Assange est sorti de l’isolement dans une prison britannique grâce à une série de pétitions de son équipe juridique mais aussi à des pressions exercées sur l’administration carcérale par les autres détenus qui estimaient que Julian Assange était injustement traité.
Depuis avril 2019, l’Australien âgé de 48 ans est détenu presque au secret avec de sévères restrictions sur son accès aux visiteurs, alors qu’il attend son procès aux États-Unis qui doit démarrer le 24 février.
Le 24 janvier dernier, Joseph Farrell porte-parole de WikiLeaks, a annoncé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux que Julian Assange a été sorti de l’isolement et placé dans une aile médicalisée à la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres avec 40 autres détenus.
Il a expliqué que cette avancée a eu lieu après que son équipe juridique et trois pétitions distinctes de détenus au gouverneur de la prison ont déclaré que son traitement était indigne et injuste. Après maintes réunions entre les autorités de la prison, l’équipe juridique d’Assange et les détenus, le lanceur d’alerte a finalement été transféré.
« Ce transfert est une énorme victoire pour l’équipe juridique d’Assange et pour les militants qui insistent depuis des semaines pour que les autorités de la prison mettent fin au traitement punitif d’Assange. C’est une victoire importante pour les militants à l’intérieur et à l’extérieur de la prison », s’est réjoui Joseph Farrell dans une déclaration à l’AAP.

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Refus d’accès à ses avocats
« Le traitement de Julian Assange à Belmarsh reste très préoccupant », a poursuivi le porte-parole de WikiLeaks. « On lui refuse encore un accès adéquat à ses avocats, comme l’a même reconnu le juge lors d’une audience au tribunal de Westminster ». « Et les militants continuent d’insister sur le fait qu’Assange ne devrait pas être en prison du tout, et encore moins dans la prison de haute sécurité de Belmarsh ».
Lors d’une récente audience de gestion de l’affaire, l’avocat Gareth Pierce a déclaré que l’équipe de défense n’avait eu droit qu’à trois heures avec M. Assange pour discuter de l’affaire.
Aucun crime commis aux États-Unis
Julian Assange doit être jugé le mois prochain pour déterminer s’il doit être extradé vers les États-Unis, où il est accusé de 17 chefs d’accusation d’espionnage et d’un chef d’accusation de complot pour intrusion informatique.
D’après Viktor Dedaj, animateur du site Le Grand Soir interviewé par RT France, « l’extradition » voulue par les États-Unis est en réalité « un enlèvement », car M. Assange n’est pas citoyen américain et n’a commis aucun crime aux États-Unis.

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Soutiens à Julian Assange

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Le  25 janvier, une journée internationale de soutien à Julian Assange a été organisée à l’extérieur de maison d’arrêt. Partis entre autres de France, plus de quatre-vingt militants, dont de nombreux « Gilets jaunes » ont manifesté devant les murs de la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres.