Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson apprécie détenir les records. Cette commune de la Marne qui compte 500 habitants porte le nom le plus long (8 mots et 38 lettres sans compter les traits d’union), veut désormais rouvrir le plus vieux café du département.
La commune est née en 1836 de la fusion de trois communes : Saint-Remy-en-Bouzemont, Saint-Genest et Isson et aucun des trois hameaux n’a renoncé à son appellation d’origine, ce qui explique le record de traits d’union dans son nom. Pour son maire Sylvian Valota qui s’est confié à France 3 Grand Est, « C’est de l’anecdote, on n’en tire pas vraiment profit mais il y a une certaine fierté ».
Le nom à rallonge peut se révéler être un véritable casse-tête quand il s’agit de remplir des documents administratifs. « On a eu des soucis avec les nouvelles cartes d’identité au format carte bancaire, il n’y avait pas assez d’espace pour écrire Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint Genest-et-Isson. Il a fallu alerter le ministère de l’Intérieur qui a résolu le problème », explique le maire.
Restaurer le plus vieux café du département
La commune détient un autre record, celui du plus vieux café du département. Jusqu’à sa fermeture en 2014, « le Lion d’Or » était un lieu de vie et un point de rassemblement pour les Bouzemontois et Bouzemontoises. D’après les recherches des historiens locaux, le lieu est mentionné dans les écrits dès 1740.
Ce café emblématique du village va pouvoir rouvrir ses portes fin 2024 grâce à un projet porté par le maire qui entend faire restaurer cet espace de vie : « On veut rendre à ce café son lustre d’antan. Il y avait de magnifiques fresques, mais elles ont été détruites par un des anciens propriétaires ».
Mais avant les travaux intérieurs, il va falloir d’abord s’atteler à la façade, aux menuiseries et à la toiture. Le bâtiment en pan de bois a été racheté par la mairie qui a dû notamment solliciter le département et l’État pour trouver le financement nécessaire d’un million d’euros, rapporte 20minutes . Hormis les travaux de restauration et de rénovation, cette somme permettra de donner d’autres fonctions au bâtiment. « Ça sera un café, un restaurant mais aussi un point de contact La Poste », précise l’édile, ajoutant qu’il prévoit aussi d’y installer un musée postal.
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