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Les célébrations gagnent Israël et Gaza après la validation de la première phase du plan de paix de Donald Trump

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Des jeunes filles palestiniennes se réjouissent de la nouvelle d'un nouvel accord de cessez-le-feu à Gaza, à Al-Mawasi, dans la bande de Gaza, le 9 octobre 2025.

Photo: ABDELRAHMAN RASHAD/Middle East Images/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 7 Min.

Les célébrations ont éclaté des deux côtés, en Israël comme à Gaza, à la suite de l’entrée en vigueur de la première phase du plan de paix du président américain Donald Trump entre Israël et le Hamas. Des pourparlers indirects, menés en Égypte autour du plan en 20 points de Trump, ont abouti à un accord le 8 octobre. Cette première phase prévoit la libération, dans les prochains jours, des derniers otages israéliens, contre la remise en liberté de centaines de prisonniers palestiniens.
Un cessez-le-feu est attendu, dès que l’accord aura été ratifié par Israël, ce 9 octobre.
L’annonce de cet accord a suscité un enthousiasme généralisé. À Gaza, la population s’est ruée dans les rues de Khan Younès, chantant, dansant et applaudissant. En Israël, les familles des otages ont remercié Trump pour son rôle déterminant dans la conclusion de cet accord.

Des Palestiniens fêtant l’annonce du cessez-le-feu à Al-Mawasi, Rafah, dans la bande de Gaza, le 9 octobre 2025. (ABDELRAHMAN RASHAD/Middle East Images/AFP via Getty Images)

Les familles d’otages remercient Trump

Le soir du 8 octobre, plusieurs familles d’otages se sont entretenues par téléphone avec Donald Trump, en présence du secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick.
Une vidéo partagée sur X par le Forum sur les otages et les familles disparues montre un proche déclarant : « Depuis que vous êtes président, et même avant cela, nous avons confiance que vous mènerez la mission jusqu’au retour des 48 otages à la maison. Merci infiniment. Bénis soient les artisans de la paix. »
M. Lutnick a également remercié Trump, le secrétaire d’État Marco Rubio, l’émissaire spécial Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Trump et ancien envoyé pour le Proche-Orient, pour leurs efforts conjoints.
Rebecca Bohbot, épouse de l’otage Elkana Bohbot, a partagé son émotion dans un message sur X : « Je n’ai plus de mots, uniquement des larmes de joie. Mon cœur déborde de gratitude à l’idée de leur retour prochain. Merci d’avoir rendu cela possible. Je prie pour le retour sain et sauf de tous les otages, y compris Elkana. Nous vous aimons, président Trump. »

Ferveur à Tel-Aviv et à Jérusalem

De vastes foules se sont rassemblées sur la place des Otages à Tel-Aviv le 9 octobre pour célébrer l’accord. À Jérusalem, les Israéliens ont exprimé leur gratitude envers les dirigeants américains et israéliens.
« Quelle joie d’apprendre le retour des otages ! », confie un résident à Reuters. « Merci Trump, merci Netanyahu. »
Certains manifestants ont même scandé que Trump méritait le prix Nobel de la paix.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui avait déjà proposé le nom de Trump en juillet, a déclaré le 9 octobre que ce dernier méritait amplement la distinction, à la veille de l’annonce du prix Nobel de la paix 2025.

La foule fête l’annonce d’un accord de cessez-le-feu sur la place des Otages à Tel-Aviv le 9 octobre 2025. (Maya Levin/AFP via Getty Images)

Le Forum sur les otages et les familles disparues, représentant la plupart des familles israéliennes concernées, a convié le public à les rejoindre en solidarité, écrivant : « Rien n’est terminé tant que tous ne sont pas rentrés. »
Intervenant depuis la place, Rotem Cooper — fils d’Amiram Cooper, enlevé au kibboutz Nir Oz le 7 octobre 2023 et assassiné en captivité — a confié au Jewish Chronicle : « Nous sommes comme des soldats revenus du combat. Il n’y a pas encore de soulagement, pas tout de suite. Il n’y en aura que lorsque les otages vivants seront de retour. »
Un sondage publié par le Centre Viterbi pour la recherche sur l’opinion publique et les politiques publiques de l’Institut israélien pour la démocratie montre que 66 % des Israéliens jugent que le moment est venu de mettre fin à la guerre à Gaza, soit 13 points de plus qu’à la même période l’an passé. La principale raison citée est la sécurité des otages, évoquée par 50,5 % des répondants juifs et 34,5 % des répondants arabes. L’étude a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 1000 Israéliens majeurs : 800 interrogés en hébreu, 200 en arabe.

Réactions internationales

Ces célébrations interviennent alors que des dirigeants du monde entier ont, eux aussi, salué le rôle moteur de Trump dans les efforts de paix.
Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a, le 9 octobre, salué les efforts diplomatiques des États-Unis, du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, qualifiant d’« avancée désespérément attendue » l’accord obtenu.
« Pour les Israéliens comme pour les Palestiniens, cet accord offre une lueur d’espoir, et cette lueur doit devenir l’aube de la paix, le début de la fin de cette guerre dévastatrice », a-t-il déclaré.
Des dirigeants européens et du Moyen-Orient ont accueilli l’accord favorablement et appelé à sa mise en œuvre sans délai.
Le bureau de Netanyahu a indiqué que le cabinet de sécurité israélien se réunirait le 9 octobre à 17h, suivi d’un conseil des ministres à 18h.
La guerre de Gaza fait rage depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle des groupes terroristes dirigés par le Hamas ont attaqué Israël, tuant environ 1200 personnes, essentiellement des civils, et capturant plus de 250 otages. Aujourd’hui, on estime que 20 personnes sont encore en vie en captivité.
Evgenia Filimianova est une journaliste basée au Royaume-Uni qui couvre un large éventail de sujets nationaux, avec un intérêt particulier pour la politique britannique, les procédures parlementaires et les questions socio-économiques.

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