Les excellents conseils d’un entraîneur pour apprendre à nager aident même les enfants les plus craintifs à vaincre leur peur

Par Louise Bevan
30 août 2021 17:32 Mis à jour: 30 août 2021 17:32

Un entraîneur de natation du sud de la Floride met son expertise au service de la sécurité des enfants.

En travaillant avec des enfants dès l’âge de 3 mois, il montre aux enfants les plus craintifs, et à leurs parents, qu’ils ont ce qu’il faut pour devenir des nageurs.

Réunissant ses deux passions, l’enseignement aux enfants et la natation, Jacob Siegel, âgé de 27 ans, a cofondé la Superhero Swim Academy en 2018 pour enseigner les compétences en matière de sécurité aquatique d’une façon amusante et dynamique, car la noyade est la principale cause de mort accidentelle chez les enfants âgés de 1 à 4 ans en Floride, et le taux de décès par noyade chez les enfants du même âge est le plus élevé du pays.

M. Siegel affirme que sa méthode d’enseignement, le « conditionnement verbal », une méthode qui enseigne aux jeunes enfants l’acclimatation à l’eau, est garanti de fonctionner chaque fois.

(Avec l’aimable autorisation de Jacob Siegel)

« En raison des différents défis et des choses que j’ai vues et rencontrées, je sais que tous les enfants doivent savoir nager, et que tous les enfants peuvent apprendre à nager », a-t-il confié à Epoch Times.

Pour utiliser le conditionnement verbal, M. Siegel fait passer ses « élèves » par une série de défis destinés à augmenter leur niveau de confort dans l’eau et sous l’eau. Ses techniques prennent les enfants chacun à leur niveau, mais les poussent également à sortir de leur zone de confort dès la première leçon.

Sa formation commence par l’établissement d’un lien de confiance par le rire et le jeu, avant de vérifier si l’enfant qu’il forme est capable de retenir sa respiration.

« Vous versez l’eau sur leur visage, elle coule sur leur nez et leur bouche », explique-t-il. « C’est ainsi que je peux voir si l’enfant retient sa respiration ou non. On peut aussi l’entendre… il inspire par le nez ou aspire par la bouche. »

« Mais s’il se pince le visage, je peux voir que l’enfant retient sa respiration », poursuit-il. À ce stade, l’enfant est prêt à aller sous l’eau.

Lorsque ses élèves gagnent en confiance grâce à l’entraînement et au renforcement positif, M. Siegel leur enseigne des compétences plus avancées, comme la manière de se retourner et de flotter s’ils tombent à l’eau.

« Je les laisse tomber à l’envers, sur le côté, explique-t-il, et je leur apprends ensuite à nager jusqu’au mur chaque fois. J’en fais un jeu. Il faut que ce soit amusant et stimulant pour les enfants. Ils prennent plaisir à apprendre comment sauver leur propre vie. »

M. Siegel a raconté qu’il a commencé à utiliser des techniques immersives après l’appel d’un parent qui voulait que son enfant de 8 mois suive un cours de natation. « Je n’avais jamais enseigné à un bébé aussi jeune auparavant … J’étais un peu nerveux, a-t-il dit, alors j’ai commencé à YouTubing d’autres instructeurs de natation : Que font-ils ? Comment le font-ils ? »

En voyant les images d’une démonstration de conditionnement verbal dans une baignoire, M. Siegel a été convaincu par les résultats. « Cela permet de faire plonger des bébés dès l’âge de 3 mois », a-t-il dit.

M. Siegel, qui a travaillé avec différents élèves, notamment ceux ayant des besoins spéciaux et les autistes, enseigne également à des adultes qui ont depuis longtemps peur de l’eau. Une fois qu’il les a mis à l’aise, dit-il, il peut éradiquer les peurs les plus irrationnelles d’un adulte et lui apprendre à nager en 30 minutes seulement.

Autrefois nageur d’une équipe de compétition au lycée, M. Siegel se souvient que ses propres parents lui ont fait suivre des cours de natation alors qu’il était encore enfant. Aujourd’hui encore, il est convaincu que tout commence avec les parents et la baignoire à la maison.

« [C’est] une excellente occasion d’acclimater votre enfant, surtout s’il est très jeune car, dans la baignoire, vous pouvez facilement faire du conditionnement verbal avec la tasse d’eau sur son visage », a-t-il expliqué. « Si vous présentez l’eau à un nourrisson de 1 mois, 2 mois, 3 mois, cela fait partie de sa croissance… ils sont de telles petites éponges à ce jeune âge. Ils apprennent tout. »

Les enfants plus âgés, conseille-t-il, devraient se rendre à la piscine au moins une ou deux fois par semaine avec un parent qui entre dans l’eau avec eux. Toutefois, il met en garde contre l’utilisation de flotteurs, car ils peuvent donner aux enfants de mauvaises habitudes, comme celle de nager la tête en haut.

Pour des raisons de sécurité, M. Siegel estime que toutes les familles devraient essayer d’installer des barrières autour de leur piscine. Mais en cas d’accident, « le temps de réaction est tout ce qui compte », sortir l’enfant de l’eau, pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire et appeler le 911 étant en tête de liste.

M. Siegel partage de nombreux conseils pour les parents, ainsi que des séquences de ses séances de coaching, sur Instagram.

S’adressant à Epoch Times, il affirme que c’est facile d’enseigner aux enfants qui aiment rapidement la natation. « Mais les enfants qui ont du mal, qui luttent vraiment et qui ont très peur, il est certainement plus gratifiant de travailler avec eux parce que vous les aidez à surmonter une peur », a-t-il dit.

En fin de compte, le meilleur conseil de M. Siegel est que les parents aillent dans l’eau avec leurs enfants, même s’ils sont eux-mêmes craintifs.

« Aux parents, vous n’avez pas besoin de savoir nager pour vous tenir dans la partie peu profonde de la piscine et jouer avec vos enfants », a-t-il dit. « Si tous les parents faisaient cela, nous n’aurions pas de problèmes. »

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