L’Espagne annonce le nombre de décès quotidiens le plus élevé et même des personnes âgées abandonnées retrouvées «mortes dans leur lit»

Par Tom Ozimek
24 mars 2020 16:19 Mis à jour: 24 mars 2020 16:19

L’Espagne a enregistré son plus grand nombre de morts par jour dû au virus du PCC* (Parti communiste chinois). La ministre de la Défense du pays a déclaré que les équipes d’urgence ont trouvé des personnes âgées abandonnées et mortes dans leur lit.

Selon un décompte de l’Université Johns Hopkins, lundi à 14 h 55 heure de l’Est, (soit 19 h en France), il y avait déjà 33 089 cas confirmés de maladie respiratoire en Espagne, avec 2 207 décès. Selon un décompte de Reuters, 462 personnes sont mortes au cours des dernières 24 heures, ce qui représente le plus grand nombre de décès quotidiens dans le deuxième pays européen le plus touché par le virus du PCC, après l’Italie.

Epoch Times évite de parler de « COVID-19 » et utilise plutôt l’expression « virus du Parti communiste chinois », du fait de la dissimulation et de la gestion déplorable du Parti communiste chinois qui ont permis au virus de se propager dans toute la Chine, générant ainsi une pandémie à l’échelle mondiale.

Un pompier désinfecte l’entrée d’un hôpital à Burgos, en Espagne, le 23 mars 2020. (Cesar Manso/AFP/Getty Images)

La ministre espagnole de la Défense a déclaré qu’alors que le nombre de maladies respiratoires mortelles s’envolait dans le pays, les intervenants ont trouvé des personnes âgées mortes dans leurs résidences, laissées pour compte.

Margarita Robles a déclaré au radiodiffuseur Telecinco que des membres de l’unité militaire spécialisée dans les urgences avaient trouvé les cadavres dans le cadre de leurs fonctions, qui comprennent la visite de maisons de retraite.

« Au cours de certaines de ses visites, l’armée a vu des personnes âgées totalement abandonnées – et même certaines qui étaient mortes dans leur lit », a déclaré Margarita Robles à l’émission Ana Rosa TV, rapportée par The Guardian. Elle a qualifié cette découverte de résultat d’un traitement inhumain qui ne restera pas impuni et a exhorté le personnel soignant à prendre ses responsabilités au sérieux.

Le virus a également infecté près de 4 000 travailleurs de la santé espagnols, ce qui représente plus d’un dixième des cas connus dans le pays.

MADRID, ESPAGNE – 23 MARS : La ministre de la Défense Margarita Robles donne une conférence de presse à Madrid, en Espagne, le 23 mars 2020. (Carlos Alvarez/Getty Images)

Le nombre croissant de décès a mis la pression sur les hôpitaux et les pompes funèbres des environs de Madrid, ce qui a incité les autorités sanitaires à créer une morgue de fortune au Palacio de Hielo, une grande patinoire.

« Il s’agit d’une mesure temporaire et extraordinaire destinée principalement à atténuer la douleur des familles des victimes et la situation dans les hôpitaux de Madrid », ont déclaré les responsables lundi, selon The Guardian.

La patinoire réaménagée est située à proximité d’un centre de conférence qui a été équipé de lits d’hôpitaux et qui a déjà accueilli 126 des 1 300 patients qu’il attend pour la semaine à venir.

Des soldats ont également été déployés à Barcelone pour aider à construire un refuge temporaire pour les sans-abri au centre d’événements de la Fira de la ville.

Le refuge, qui sera géré par la Croix-Rouge, permettra à un millier de sans-abri de s’isoler dans des conditions d’hygiène, a déclaré  madame Ada Colau, maire de Barcelone.

Un travailleur de la santé en combinaison de protection pousse un homme en fauteuil roulant dans l’hôpital de Burgos en Espagne, le 23 mars 2020. (Cesar Manso/AFP/Getty Images)

Le fonctionnaire en charge de l’urgence sanitaire, Fernando Simon, a déclaré que 87 % des personnes décédées étaient âgées de 70 ans ou plus.

Lundi, le chef de l’Organisation mondiale de la santé a appelé les pays à prendre des mesures fortes et coordonnées pour enrayer l’accélération de l’épidémie.

« Nous ne sommes pas des spectateurs impuissants », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, notant qu’il a fallu 67 jours pour atteindre 100 000 cas dans le monde, mais seulement quatre jours pour passer de 200 000 à 300 000. « Nous pouvons changer la trajectoire de cette pandémie. »

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