L’Observatoire de la sécurité routière dévoile les 10 radars ayant le plus flashé en 2019

Par Paul Tourège
23 septembre 2020 00:43 Mis à jour: 23 septembre 2020 00:43

Dans le cadre de la publication du bilan des infractions au code de la route en 2019, l’Observatoire interministériel de la sécurité routière a dévoilé les 10 premiers radars ayant le plus flashé l’an dernier.

Ce lundi, l’Observatoire interministériel de la sécurité routière (Onisr) a publié un bilan statistique des infractions au code de la route et au code des transports relevées par les forces de police et de gendarmerie au titre de l’année 2019.

Dans ce document de 145 pages qui compile de nombreuses données chiffrées, l’Onisr précise notamment la liste des 10 équipements vitesse ayant relevé le plus d’infractions l’an dernier.

« Les radars qui ont le plus flashé en 2019 sont des radars fixes, situés sur des axes à très fort trafic », stipule le rapport.

Installé dans les Alpes-Maritimes, le radar ayant cumulé le plus grand de nombre flashs est situé sur l’autoroute A8, dans le sens Nice-Cannes, avant la sortie « Cagnes-sur-Mer ». L’an dernier, il s’est déclenché 205 510 fois, soit toutes les 153 secondes environ.

S’il figurait déjà en tête du palmarès des radars ayant le plus flashé en 2018, il s’était toutefois déclenché 115 558 fois, soit environ 90 000 fois de moins rappelle 20 Minutes.

« La soudaine hausse des infractions relevées […] peut s’expliquer d’une part par l’abaissement de la VMA de 110 km/h à 90 km/h au 1er octobre 2018, et d’autre part à partir d’octobre 2018 et jusqu’en 2019, ce radar a subi plusieurs dégradations (photos noires/corrompues donc impossibilité d’identifier les véhicules flashés) », indique l’Onisr.

Trois radars situés dans l’Essonne dans le top 10

Un radar du Bas-Rhin établi sur l’A35 dans le sens Strasbourg-Colmar occupe la deuxième place du podium avec 161 725 verbalisations.

La troisième revient à un équipement installé dans le Nord sur l’A25, dans le sens Dunkerque-Lille, avec 161 233 flashs.

Le trio de tête est suivi de deux radars implantés sur l’A10, dans l’Essonne, dans le sens Paris-Chartres, qui se sont respectivement déclenchés à 129 142 et 107 554 reprises.

Les 5 derniers radars du top 10 sont situés sur l’A40 en Haute-Savoie, sur l’A10 dans l’Essonne, sur l’A31 en Meurthe-et-Moselle, sur l’A8 dans les Alpes-Maritimes et sur l’A709 dans l’Hérault.

Si ces 10 équipements se sont chacun déclenchés des dizaines de milliers de fois l’an dernier, d’autres ont au contraire flashé « moins de 100 fois en 2019 », observe l’Onisr.

« Ils ont tous été posés il y a plusieurs années après une étude précise de l’accidentalité du secteur », ajoute l’organisme.

Pour autant, ces radars ne devraient pas être mis hors service malgré leur faible rendement.

« Ces radars ‘remplissent leur mission’ en contribuant par leur présence au respect de la vitesse autorisée. Ils ne sont ni désactivés, ni déplacés, car l’objectif reste de maintenir un haut niveau de sécurité routière et de susciter des comportements vertueux », observe l’Onisr.

Selon le rapport de l’Onisr, la mortalité sur les routes de France (en métropole et en outre-mer) est restée stable entre 2018 et 2019. L’an dernier 3498 personnes ont été tuées sur la route, soit 10 personnes de plus (+0,3 %) par rapport à 2018.

« Ce résultat doit néanmoins être mis en perspective avec la division par deux du nombre de tués entre 2000 et 2010 et la baisse de 18,1 % depuis 2010. La réduction du nombre des victimes sur nos routes est pour partie liée à l’activité de contrôle des forces de l’ordre combinée au dispositif du permis à points instauré en 1992 », conclut l’Onisr.

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