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Cigarettes interdites : l’Alliance contre le tabac regrette que les terrasses soient épargnées

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Photo: VINCENT FEURAY/Hans Lucas/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le président de l’Alliance contre le tabac, Loïc Josseran, a salué samedi l’interdiction de la cigarette à compter du 1er juillet dans les parcs, plages ou abords des écoles, mais regretté que le gouvernement ne soit pas allé « plus loin » en ciblant les terrasses de café.
Les nouvelles interdictions sont « un pas en avant qui vont nous permettre de sortir un peu plus du tabagisme », a déclaré sur RMC le responsable associatif, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac. « Mais je pense qu’on aurait pu aller un peu plus loin, notamment en allant sur les terrasses » de café, qui sont « de véritables aquariums à fumée et à fumeurs ».
« Nous sommes là face à un réel lobby des industriels du tabac qui passe par l’entremise des cafetiers et restaurateurs », a-t-il regretté, en relevant que « bon nombre de ces restaurateurs, bars, sont aussi des buralistes » et que le gouvernement « n’a probablement pas voulu engager un bras de fer » avec cette profession.
Vers « une génération débarrassée du tabac dès 2032 »
M. Josseran a jugé « illusoire » les objectifs du gouvernement d’arriver à « une génération débarrassée du tabac dès 2032 » avec ces mesures, notamment « sans augmenter la fiscalité » et « en laissant les espaces fumeurs sur les terrasses ».
Jeudi, la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, a annoncé la mise en œuvre au 1er juillet d’une interdiction de la cigarette sur les plages, dans les parcs, les jardins publics, aux abords d’établissements scolaires, d’abribus, etc. Le non-respect de cette interdiction promise depuis fin 2023 pourra engendrer 135 euros d’amende.

La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et de la Famille, Catherine Vautrin. (LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images)

Le tabagisme fait 75.000 morts par an. Et selon les chiffres de l’Observatoire français des drogues et conduites addictives, il coûte 156 milliards d’euros par an à la société française (vies, qualité de vie et productivité perdues, dépenses publiques de prévention, répression, soins…), l’alcool coûtant de son côté 102 milliards.