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Loi bioéthique : l’avortement pourrait désormais être possible jusqu’à 9 mois pour « détresse psychosociale »

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Photo: THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

L’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture le projet de loi bioéthique, dans la nuit du vendredi 31 juillet au samedi 1er août. Elle légalise entre autres la PMA (Procréation médicalement assistée) pour toutes les femmes. L’association pro-vie Alliance Vita demande le retrait de cette disposition, ainsi que le rapporte Valeurs actuelles.
Les députés ont adopté le projet de loi bioéthique, qui ouvre la PMA à toutes les femmes, dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Cet amendement a été porté par plusieurs élus socialistes et parmi eux, le secrétaire général du PS Olivier Faure. À la suite de l’adoption de ce projet de loi bioéthique, l’association pro-vie Alliance Vita s’est indignée, car dans cet amendement, il est permis pendant neuf mois d’interrompre sa grossesse en pratiquant une IMG (interruption médicale de grossesse), pour « détresse psychosociale ». Cela constitue, pour Alliance Vita, un « critère invérifiable ».

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L’association Alliance Vita reconnaît en effet, dans un communiqué qu’elle a publié sur son site, que « la condition des femmes enceintes faisant face à une détresse mérite toute l’attention de la société ». Cependant, « l’histoire a montré que, la notion de détresse étant difficile à objectiver, elle était utilisée pour détourner la loi ».
L’association s’est également alarmée du fait que l’amendement ait été adopté, selon elle, « à la sauvette en pleine nuit à la fin de l’examen du projet de loi bioéthique », relate encore Valeurs actuelles. L’association précise les conséquences désastreuses d’un tel amendement. En effet « l’IVG [est] présentée comme issue obligée de toute grossesse imprévue ou difficile ». De plus, cela entraîne « l’abandon de toute politique de prévention de l’avortement, malgré sa nature qui met des vies en jeu et ses conséquences difficiles pour de nombreuses femmes ».

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L’association pro-vie Alliance Vita réclame donc « le retrait de cette disposition » et « la conduite d’une étude épidémiologique sur les 20 dernières années, qui analysé les causes, les conditions et les conséquences de l’avortement », précisent nos confrères. Elle souhaite par ailleurs « un véritable débat sur l’avortement, ses causes et ses conséquences ».
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