L’Otan a annoncé vendredi le déploiement d’avions de surveillance AWACS en Roumanie à partir du 17 janvier pour soutenir la présence renforcée de l’Alliance dans la région et « surveiller l’activité militaire russe ».
« Nos AWACS peuvent détecter des avions à des centaines de kilomètres, ce qui en fait une capacité clé pour la dissuasion et la défense de l’Otan », a souligné la porte-parole de l’Alliance, Oana Lungescu, dans un communiqué.
Les appareils, soutenus par des avions de ravitaillement, seront basés à Otopeni, près de Bucarest, en Roumanie, et mèneront des opérations de surveillance aérienne « exclusivement au dessus du territoire de l’Alliance », a-t-elle insisté. La mission est prévue pour durer « plusieurs semaines », a-t-elle indiqué.
L'#OTAN déploiera des systèmes d'avions #AWACS en #Roumanie pour "surveiller la #Russie". pic.twitter.com/VS4gnYySmH
— ??? (@Gaulois_00) January 13, 2023
Le premier vol est prévu le 17 janvier. L’appareil appartient à la flotte de 14 avions AWACS de l’Otan basés à Geilenkirchen, en Allemagne, et 180 militaires de l’Otan seront envoyés à Otopeni pour la maintenance et la protection de l’avion.
L’Otan a renforcé la défense des pays de son flanc oriental avec des unités équipées d’armement lourd appuyées par des avions de combat, des appareils de surveillance et des ravitailleurs supplémentaires en réponse à la guerre déclenchée en Ukraine par la Russie.
Depuis février 2022, les AWACS de l’Otan effectuent des patrouilles régulières au-dessus de l’Europe de l’Est et de la région de la mer Baltique pour suivre les avions de combat russes en vol près des frontières des pays de l’Alliance.
Un des huit groupements tactiques multinationaux déployés par l’Otan sur son flanc oriental est stationné en Roumanie. Commandé par la France, il compte un millier de soldats protégés par le système de défense sol-air de moyenne portée français « MAMBA » et soutenus par treize chars de combat Leclerc.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
