Lyon : polémique des urinoirs installés en pleine rue près de l’opéra et de l’Hôtel de ville

Parc de l'Hôtel de ville à Lyon, où sont installées les toilettes publics - Google maps
Dévoilés le 1er avril, de nouveaux urinoirs masculins et féminins, installés près de l’opéra et de l’Hôtel de ville à Lyon – une zone classée au patrimoine mondial de l’Unesco – suscite la polémique.
Installés place Louis-Pradel près de l’opéra et de l’Hôtel de ville de Lyon, depuis le 1er avril, les nouveaux urinoirs masculins et féminins ne sont pas vus d’un bon œil par de nombreux habitants, internautes ou même élus politiques. « C’est un quartier classé au patrimoine mondial de l’humanité selon l’Unesco. On a d’abord cru à un mauvais poisson d’avril. Ça donne une impression épouvantable », a déploré Louis Pelaez, conseiller Métropolitain Lyon, qui a posté une photo sur sa page Twitter :
À noter qu’en tout, ce sont sept urinoirs similaires qui ont été installés sur l’ensemble de la ville, a rapporté Le Parisien. Selon la municipalité, il s’agit là de répondre à un manque de toilettes publics. Une bonne initiative sur le fond, mais dont la forme ne plait visiblement pas, et à juste titre.
L’ancienne adjointe Fouziya Bouzerda, interloquée, a également fustigé : « Je n’ai pas pu installer un marché bio une fois par semaine sur la place Pradel, protégée. A ce rythme, l’Unesco va nous virer du classement ». Sur les réseaux sociaux, les commentaires négatifs sous les hashtags #urinoirgate #saccagelyon ne manquent pas.
Quant à pourquoi avoir installé ce genre de toilettes à ces endroits, la municipalité et la métropole, toutes deux dirigées par les écologistes, ont déclaré qu’ils s’agissait d’une expérimentation destinée à « valoriser l’urine pour l’agriculture ». Aussi : « On avait un vrai besoin sur ce secteur. L’idée est aussi d’installer des toilettes visibles parce qu’il est prouvé que les toilettes réservées aux femmes installées dans les endroits isolés ne sont pas utilisées. Mais c’est une expérimentation. Rien n’est fixe et tout est modulable », a confié la municipalité.
Face aux critiques concernant l’intimité des usagers, en particulier pour les urinoirs masculins, Yasmine Bouagga, maire du 1er arrondissement, a également déclaré à Lyon Capital : « Nous allons demander des ajustements pour les urinoirs masculins », avant de conclure : « Notre projet c’est d’embellir la ville. Mais avoir des rues souillées d’urine en permanence, ce n’est pas possible ».
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