Lyon : un couple mis en examen pour avoir écoulé plus de 1.000 faux pass sanitaires

Par Epoch Times avec AFP
21 janvier 2022 10:19 Mis à jour: 21 janvier 2022 11:48

Soupçonné d’avoir écoulé au moins plus d’un millier de faux pass sanitaires en piratant le compte professionnel d’une infirmière de Gironde cet été, un couple de la banlieue lyonnaise a été mis en examen cette semaine à Lyon, a annoncé ce vendredi la gendarmerie.

En août dernier, une infirmière libérale exerçant à Le Taillan-Médoc en Gironde avait découvert que son compte professionnel dédié aux formalités de vaccinations Covid-19 – causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois) – avait été piraté.

Malgré les précautions prises par les pirates, qui avaient recours à des « logiciels d’anonymisation », les « investigations minutieuses et complexes » effectuées par les gendarmes ont permis de remonter jusqu’à ce couple vivant en banlieue lyonnaise.

Plus d’un millier de faux passes sanitaires

Le détournement « a permis de générer en quelques jours plus d’un millier de faux passes sanitaires », précise la gendarmerie dans son communiqué.

Lors des perquisitions menées à leur domicile, les enquêteurs ont mis la main sur une arme de poing, 9000 euros en liquide, une vingtaine de téléphones portables ainsi que sur « un très grand nombre de supports numériques ».

Ces interpellations sont le fruit de « plusieurs mois » d’une enquête initiée au départ en Gironde à l’été 2021, par le parquet de Bordeaux.

L’homme écroué, sa compagne libre sous contrôle judiciaire

Le couple avait été interpellé et placé en garde à vue mardi dernier dans le cadre d’une opération mobilisant des gendarmes de la section de recherches de Bordeaux et de l’Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique (Oclaesp) de Bordeaux et de Lyon.

L’homme a été écroué, conformément aux réquisitions du parquet, tandis que sa compagne a été laissée libre, sous contrôle judiciaire.

Au vu de « l’ampleur » et de « la complexité du phénomène », une information judiciaire a été ouverte, confiée à un juge d’instruction lyonnais.

L’Oclaesp et le groupe cybercriminalité de la section de recherches de Lyon sont chargés de poursuivre les investigations qui se concentrent désormais en Rhône-Alpes, a précisé la gendarmerie.

 


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