Samedi 2 octobre, les policiers de Marseille ont mis la main sur un arsenal de guerre dans un appartement squatté du 15e arrondissement. Depuis, les enquêteurs cherchent à déterminer la provenance de ces armes et équipements, mais aussi à quoi ils étaient destinés.
C’est une découverte peu commune : deux lance-roquettes et des roquettes, quatre pains d’explosifs, des détonateurs et des centaines de munitions, une demi-douzaine de gilets pare-balles, des casques balistiques, mais aussi des tenues de gendarmerie – c’est ce que les policiers ont découvert dans un appartement squatté du boulevard des Mûriers, dans le 15e arrondissement de Marseille, a rapporté Actu 17.
Une découverte qui a été faite ce samedi après-midi, vers 14 heures, et presque par hasard, a indiqué Le Parisien. En effet, au départ, le propriétaire du logement a contacté les forces de l’ordre car son appartement était squatté. Il venait de faire appel à une société pour faire changer les serrures. Et c’est en ouvrant la porte qu’il a fait cette impressionnante découverte.
?? Lance-roquettes, explosifs, munitions : un arsenal de guerre découvert à Marseille
►Une demi-douzaine de gilets pare-balles et des vêtements siglés «ministère de l’Intérieur» ont aussi été saisishttps://t.co/hdIumuhyFw— Actu17 (@Actu17) October 3, 2021
Désormais, il reste à déterminer à quoi devait servir tout cet arsenal de guerre. Selon une source proche du dossier, cité par Le Parisien, il pourrait s’agir d’un « stockage temporaire de matériel en transit pour le Rhône, où des équipes chevronnées se sont mises à attaquer des fourgons blindés, un type de criminalité qui avait tendance à décliner ces dernières années ».
En effet, la semaine dernière, des malfaiteurs armés ont tenté d’attaquer un fourgon banalisé de transport de fonds sur l’autoroute A7. Trois d’entre eux ont été interpellés. À noter qu’il pourrait également s’agir de narcotrafiquants, car les fusils d’assaut de type kalachnikov sont aujourd’hui devenus courants à Marseille, théâtre de nombreux règlement de compte ces dernières semaines.
L’enquête, confiée à la police judiciaire, se poursuit.
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