Des médicaments sont testés de force sur des êtres humains en Chine, rendant intentionnellement les victimes invalides

1 mars 2019 17:58 Mis à jour: 1 mars 2019 17:58

Selon l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), la production de nouveaux médicaments est un processus long et complexe, qui nécessite à la fois des essais sur les animaux et, plus tard, des essais sur des personnes volontaires.

Les patients atteints d’affections ou de maladies existantes peuvent se porter volontaires pour essayer de nouveaux médicaments expérimentaux. Ces différents groupes de patients feront, en fonction de leur niveau, des essais de médicaments de plusieurs mois à plusieurs années. Ces processus sont utilisés pour tester l’efficacité du médicament, ses effets secondaires potentiels et son innocuité en général.

Ainsi, le terme « médicament » fera généralement penser à une substance qui apportera une bonne santé, ou au moins un réconfort à la personne qui le reçoit. Cependant, un certain nombre de médecins en Chine ont corrompu la connotation de guérison de ce mot, et ont transformé « médicament » en son extrême opposé.

Du poison

Le Falun Gong, une pratique de méditation chinoise traditionnelle et pacifique, est brutalement persécutée par le Parti communiste chinois (PCC). En Chine continentale, un pratiquant de Falun Gong a interrogé un médecin conventionnel chinois sur les tests médicaux. Les noms de l’intervieweur et du médecin sont omis pour leur sécurité.

Lorsqu’on lui a demandé si le PCC utilise des personnes comme cobayes, le médecin a répondu calmement « c’est courant ».

Le médecin a donné un exemple de la façon dont les médicaments sont utilisés comme poison en Chine. « S’il y a des gens qui offrent un pot-de-vin à un fonctionnaire corrompu et qui se trouve aussi à l’hôpital, alors ce fonctionnaire, pour les faire taire, demandera à l’hôpital de leur faire des injections », a dit le médecin. « Ces injections peuvent causer des maladies cardiaques, cérébrales ou d’autres types d’affections. »

« Toutes ces affections peuvent être causées par ces médicaments », dit le médecin. « Quand certains fabricants de médicaments testent des médicaments, ils induisent des maladies ou des dommages en utilisant ces médicaments, et alors l’efficacité des nouveaux médicaments pourra être observée. »

Les abus médicaux sont particulièrement notoires dans une ville de la province de Shandong. À Jining City, des prisonniers d’opinion se font injecter de force des drogues non identifiées. Selon des rapports sur Jining, l’industrie médicale à elle seule vaut plus de 12,30 milliards d’euros (14 milliards $ US) par an.

De nombreuses entreprises médicales et pharmaceutiques non seulement de Chine, mais provenant aussi d’autres parties du monde, ont des usines et des laboratoires à Jining. Beaucoup d’offres d’emplois dans la ville demandent des administrateurs de tests de médicaments cliniques.

Des essais toxiques

Minghui.org, un site Web américain qui sert de centre d’échange d’informations sur la persécution du Falun Gong en Chine, a rapporté de nombreux incidents impliquant des pratiquants de Falun Gong ayant reçu des injections forcées de drogues inconnues.

L’ancien dirigeant chinois Jiang Zemin, qui a initié la persécution en 1999, a déclaré en référence à la suppression du Falun Gong, « [nous] devons utiliser la méthode du traitement médical ». Jiang Zemin a également dit que la médecine et les expériences cliniques doivent être mis à profit.

Dans de nombreux hôpitaux de la province de Shandong, les personnes arrêtées reçoivent de force des injections. L’âge varie de 22 à 50 ans, la plupart des victimes étant âgées de 37 à 44 ans. Certains étaient affaiblis, d’autres avaient perdu la tête, et certains sont même morts subitement.

« Dans tous ces exemples, on peut voir les traces d’expériences médicales », a déclaré la personne qui a mené l’entrevue. Tous les pratiquants de Falun Gong qui ont été arrêtés et envoyés arbitrairement dans des hôpitaux psychiatriques auront des « antécédents familiaux de maladie mentale » inscrits dans leurs dossiers.

Voici quelques exemples des innombrables crimes commis contre des personnes en Chine continentale pour avoir gardé leur foi.

Des victimes

Su Gang (prononcé Soo Gahng) était un homme de 32 ans originaire d’un comté voisin de Jining. Il a travaillé comme ingénieur en informatique. Il a été arrêté et envoyé dans un hôpital psychiatrique le 23 mai 2000. Il a reçu des injections forcées qui ont endommagé les nerfs de sa colonne vertébrale.

Après neuf jours d’injections, il a été rendu à son père. Son père a dit que Su Gang avait un regard sans vie dans les yeux, et aucune expression sur son visage. Su Gang répondait lentement à son père, tandis que son corps était raide et rigide, et faible en même temps.

Su Gang est décédé dans le mois qui a suivi sa libération.

Un homme nommé Yu Fenglai a travaillé comme officier dans les forces de police armées. Il a été emmené dans un camp de travail et forcé d’ingérer un médicament inconnu. Yu Fenglai n’avait pas le droit de dormir non plus.

« Après un long moment, des jours, à me priver de sommeil avec les effets de ce médicament, ma capacité à le supporter s’est lentement dissipée », dit Yu Fenglai. « Je me suis lentement perdu moi-même. »

Yu Fenglai a dit que vers la fin, il ne pouvait rien discerner et qu’il était dans un état végétatif, incapable de contrôler son corps.

Une femme nommée Xu Guiqin a été arrêtée à l’âge de 38 ans et envoyée dans un camp de travail pour femmes.

Avant que Xu Guiqin ne soit libérée, elle a reçu quatre injections ciblant la colonne vertébrale. Son visage s’est enflé, sa langue s’est raidie, son corps s’est engourdi et elle a souffert de graves pertes de mémoire.

Quand elle a été libérée du camp et renvoyée chez elle, elle a lentement commencé à perdre le contrôle d’elle-même.

Xu Guiqin est décédé neuf jours plus tard.

Une autre femme nommée Liu Zhimay était étudiante dans le collège le plus prestigieux de Chine. Elle a été arrêtée vers la fin de 2002.

Elle a reçu trois injections par jour. En 2003, d’autres détenus ont dit qu’elle était devenue anormale et qu’ils pouvaient l’entendre crier partout dans la prison. « Je n’ai pas de maladie, ne me faites pas de piqûres, ne me donnez pas de médicaments ! », cria Liu Zhimay.

Liu Zhimay a été libérée le 13 novembre 2008. Les deux premiers jours, quand elle était à la maison, elle semblait bien. Au troisième jour, des problèmes mentaux ont commencé à faire surface.

Liu Zhimay était incapable de rester assise, elle parlait de façon incompréhensible, elle ne dormait pas la nuit, et elle commençait à perdre la mémoire. Elle buvait aussi des quantités excessives d’eau et ne se rendait pas du tout compte qu’elle mouillait son lit alors qu’elle y restait couchée.

Après plusieurs années, Liu Zhimay est décédée.

Lu Meihua a été arrêté le 11 septembre 1999. Elle a été gavée de pilules, tenue par cinq ou six personnes et injectée de force.

Après avoir reçu les injections, ses jambes ont bougé de façon incontrôlable, même lorsqu’elle se couchait et a essayait de dormir. Elle était épuisée et incapable de faire quoi que ce soit.

Sa posture s’est déformée, ses bras et sa tête se tordant d’un côté de son corps, incapable de s’asseoir ou de se tenir debout de façon normale.

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