Morbihan : ses voisins la suspectent d’avoir contracté le coronavirus, ils la harcèlent et lui font vivre un enfer

Par Paul Tourège
27 avril 2020 19:19 Mis à jour: 27 avril 2020 19:19

Depuis son retour de l’hôpital où elle a passé deux jours à cause d’une suspicion de coronavirus, une habitante d’un logement social de Quiberon est victime de harcèlement.

Hospitalisée pendant deux jours au Centre hospitalier de Bretagne Atlantique (CHBA) après avoir présenté des symptômes liés au virus du Parti communiste chinois (PCC)*, connu sous le nom de nouveau coronavirus, une Quiberonnaise de 36 ans vit un véritable calvaire depuis qu’elle est retournée chez elle.

« J’ai passé deux jours au sein de la cellule Covid-19 du Centre hospitalier de Bretagne Atlantique (CHBA), à Vannes. Tous les voisins sont au courant, puisque j’ai été prise en charge à mon domicile par des ambulanciers habillés en cosmonautes », a-t-elle expliqué aux journalistes du Télégramme.

Trois jours après son retour dans l’immeuble où elle réside depuis cinq ans avec son conjoint, une affichette anonyme exhortant les « personnes ayant une suspicion de Covid-19 ou l’ayant déclaré de ne pas toucher les poignées de porte et les rambardes » a ainsi été placardée dans la cage d’escalier.

Une exigence impossible à satisfaire pour la jeune femme, en situation de handicape à la suite d’un accident médical et en incapacité totale de travail.

Une pré-plainte déposée en ligne

Depuis le début du mois d’avril, le couple découvre presque chaque jour des injures et des menaces écrites sur la porte d’entrée de son appartement ou sur des papiers glissés sous son paillasson.

« Je le vis très mal. Des voisins me prennent en photo dès que je mets le nez dehors. Que vais-je dire à mes enfants, qui sont actuellement confinés chez leur père, quand ils vont découvrir toutes ces inscriptions sur notre porte ? » s’interroge la trentenaire.

Selon Le Télégramme, elle aurait subi de nouvelles menaces après avoir déposé une pré-plainte sur Internet. Une initiative à la suite de laquelle les gendarmes se sont déplacés pour raisonner les voisins de la jeune femme. Elle a également décidé de prévenir son bailleur social, Bretagne Sud Habitat (BSH).

Samedi dernier, la Quiberonnaise a découvert que la portière de sa voiture avait été rayée. Le motif tracé ressemblerait à un pendu.

« Je n’en dors plus la nuit, à essayer de surprendre le ou les gens qui font ça », conclut la jeune femme avec dépit.

 

* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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