Logo Epoch Times

Mort accidentelle d’un soldat français de l’opération Barkhane au Mali

top-article-image

Des soldats français du 93e régiment d'artillerie de montagne français et des FAMA (forces de l'armée malienne) sur le lac asséché de Faguibine, près de Bintagoungou, dans la région de Tombouctou, au nord du Mali.

Photo: : PHILIPPE DESMAZES/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Un soldat français de l’opération antidjihadiste Barkhane est mort le mardi 12 octobre de manière accidentelle sur la base de Tombouctou au Mali, a annoncé ce mercredi le chef d’État-major des armées.
Le maréchal des logis Adrien Quélin, un mécanicien âgé de 29 ans appartenant au 4e régiment de chasseurs de Gap, « effectuait une opération de maintenance sur un camion. Il a été grièvement blessé par la bascule de la cabine de ce camion alors qu’il travaillait sur le moteur du véhicule », indique l’Armée dans un communiqué.
« Malgré la prise en charge immédiate par les secours sur place, il n’a pas pu être réanimé. Il est décédé des suites de ses blessures. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident ».

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

« Je salue son engagement et m’incline devant sa mémoire. Mes pensées vont à sa famille, ses proches et frères d’armes », a écrit sur Twitter la ministre des Armées, Florence Parly.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Célibataire et sans enfant, le maréchal des logis Quélin est le 7e militaire français à mourir de manière accidentelle au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane. 52 soldats sont par ailleurs morts au combat sur la même période.
Paris a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d’ici à 2023 à 2 500-3000 hommes, contre plus de 5000 aujourd’hui alors que les relations entre Paris et Bamako se sont envenimées
 
 

Rejoignez Epoch Times sur Telegram
t.me/Epochtimesfrance