Un CPE du lycée Henri Poincaré à Nancy (Meurthe-et-Moselle), qui raccompagnait une élève à la sortie de l’établissement, a été passé à tabac en début de semaine par une bande d’adolescents prêts à en découdre. Il a reçu plusieurs jours d’ITT.
Les agresseurs n’ont même pas 16 ans. Ce lundi 12 mai vers 17h, alors qu’il raccompagnait une élève à la sortie du lycée Henri Poincaré à Nancy (Meurthe-et-Moselle), un CPE a été roué de coups par plusieurs adolescents qui attendaient devant l’établissement. Suite à ce guet-apens, la victime, blessée, a reçu 3 jours d’ITT.
À l’origine de cette affaire, une lycéenne qui a agressé une autre élève, rapporte Actu.fr. « Se sachant convoquée par le CPE pour un entretien avec la victime, la lycéenne a demandé à des adolescents, non scolarisés dans l’établissement, de se placer à la sortie du lycée », explique la police.
Une violence immédiate
À l’issue de l’entretien, l’élève est raccompagnée à l’extérieur de l’établissement, et la situation dégénère rapidement. Voyant le CPE en compagnie de leur amie, les adolescentes postées à la sortie saisissent l’occasion et le prennent à partie.
« Le CPE les repousse. Immédiatement, les trois autres adolescents s’approchent, le bloquent et le rouent de coups », ajoutent les forces de l’ordre. Leur âge a de quoi faire blêmir : tous ont entre 14 et 15 ans. Chacun a pu être interpellé par la police.
Les agresseurs ont reconnu les faits en garde à vue. Pour se justifier, les mineurs ont avancé ignorer que la victime était le CPE. Ce mercredi, ils ont été présentés devant un magistrat avant d’être convoqués par le juge des enfants.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.