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Nanterre: une femme incendie une banque car le personnel lui refuse un retrait

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Photo: DENIS CHARLET/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Ce vendredi matin, rue Maurice-Thorez à Nanterre (Hauts-de-Seine), une femme de 52 ans a attaqué un homme avec une paire de ciseaux et incendié l’agence bancaire de la Société Générale.
Une scène incompréhensible. Ce vendredi 16 février, aux alentours de 10h30, une femme de 52 ans, bidon à la main, est entrée dans une agence bancaire de la Société générale à Nanterre, située rue Maurice-Thorez, pour retirer de l’argent, a appris Valeurs actuelles. La quinquagénaire, probablement sous curatelle ou tutelle, ne pouvait toutefois pas effectuer d’opération bancaire, son compte n’étant pas approvisionné.
Après que le personnel ait refusé de lui donner ce qu’elle ne pouvait obtenir, la situation a rapidement dégénéré. D’un coup, elle a commencé à s’en prendre à un homme venu retirer de l’argent en le frappant au front avec une paire de ciseaux. Dans la foulée, elle a déversé le contenu du bidon, qui n’était autre que du liquide inflammable, avant d’enflammer le tout à l’aide d’un briquet.

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La pyromane, immobile, observe le début d’incendie. Quelques instants plus tard, elle prendra même la pose, sourire aux lèvres et effectuera une petite danse devant les objectifs des smartphones braqués sur elle. Satisfaite de la situation, elle est ensuite sortie de l’agence pour aller contempler depuis la rue l’incendie qu’elle venait de provoquer.
Complètement insensible
La dérangée ne cherchera même pas à fuir le centre-ville de Nanterre où elle sera interpellée, quelque temps plus tard, par un équipage de police. L’incendiaire n’a manifesté aucune réaction ni fait aucune déclaration pour expliquer son geste. Elle a également été filmée après son interpellation, alors qu’elle était menottée et conduite à un véhicule de police pour être amenée au commissariat. Elle refuse de marcher et se laisse porter par les fonctionnaires.
Arrivée au commissariat, elle a été examinée par un psychologue, qui a déterminé que son état était incompatible avec une mesure de garde à vue et a suggéré un placement en soins psychiatriques.