Ce jeudi 1er février, un jeune de 20 ans qui venait d’être condamné à 9 mois de prison avec incarcération immédiate, s’est enfui du tribunal correctionnel de Nîmes (Gard), laissant l’assemblée dans la stupéfaction. Mais il a rapidement été rattrapé et maîtrisé par les forces de l’ordre.
Jugé en comparution immédiate ce jeudi matin pour des délits routiers, l’individu a réussi à prendre la poudre d’escampette, non sans avoir fracassé la vitre du box des prévenus, rapporte Midi libre. L’homme n’aurait pas supporté d’être condamné à une peine de prison ferme avec mandat de dépôt.
« Je ne veux pas aller en prison »
À peine la sentence prononcée, le prévenu a eu une crise de nerf et a commencé à se débattre. Puis il a cassé le box de la salle d’audience pour s’enfuir à l’extérieur du tribunal. Mais cette évasion a été aussi surprenante que brève, car les forces de l’ordre l’ont arrêté quelques minutes plus tard dans les rues de Nîmes, à une centaine de mètres du tribunal, a indiqué le parquet de la ville.
Les images de la scène ont été filmées et publiées sur X. On entend l’homme crier : « Je ne veux pas aller en prison, je ne veux pas aller en prison ! » Les policiers lui demandent de se calmer, tout en le plaquant et le maintenant au sol. Après cette arrestation musclée, il a été placé en garde à vue pour évasion ainsi que dégradations de biens d’utilité publique.
?#l’escorte a réussi arrêter près des arènes le fuyard pic.twitter.com/IBj6CAagg6
— hocine rouagdia (@hocinerouagdia) February 1, 2024
Arrêté six fois sans permis
Le jeune prévenu comparaissait pour la conduite d’un véhicule sans permis et sans assurance, précise objectifgard.com. La veille, en raison de sa conduite un peu trop rapide, il avait été contrôlé par une patrouille de police. Il avait alors donné une fausse identité et les agents, qui s’en étaient aperçus, l’avaient emmené au poste de police.
L’individu n’en était pas à son premier coup d’essai, ayant déjà été arrêté six fois sans permis. Il avait d’ailleurs été jugé quelques semaines plus tôt à Alès et devait, à la suite de son jugement, recevoir un bracelet électronique.
Devant le tribunal ce jeudi, l’homme a tenté de plaider une enfance compliquée, des troubles comportementaux et des difficultés pour trouver un emploi.
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