Nouvelle édition spéciale Epoch Times – Mars 2022

Par La Rédaction
2 mars 2022 19:31 Mis à jour: 2 mars 2022 19:31

Avez-vous remarqué ? Plus personne n’a vraiment le cœur à parler du Covid. Il s’évanouit doucement pour nous faire entrer dans un printemps d’élections présidentielles où l’on ne s’indignera plus sur les plateaux télé, successivement du manque de masques, puis des confinements trop courts ou trop longs, du vaccin trop ou trop peu utilisé, du passe sanitaire trop ou pas assez strict, de tout ce que nos voisins européens font mieux que la France, ou de ce que nos multiples experts nationaux feraient mieux si « on les écoutait ».

À la place nous aurons maintenant des commentateurs politiques pour trouver que l’intervention d’un candidat a été trop ou pas assez volontaire, que tel point du programme économique d’un autre est réaliste ou pas, efficace ou pas, que « les Français » attendent ceci mais pas cela, que le second tour de l’élection verra s’affronter untel et untel, ou bien untel et unetelle. Ce sera le même vacarme de voix, de convictions, d’opinions, de bruits répétés par tous et tout le temps jusqu’à ce, qu’enfin, le beau mois de mai nous libère de l’agitation et qu’un autre sujet soit apporté pour nous distraire.

Les mois passent, reste le passe. Deux années d’une pandémie provoquée par le régime communiste chinois ont fait plus de dégâts dans les esprits d’une jeunesse sacrifiée pour la protection des aînés que ne l’auraient fait de multiples infections par le Covid. C’est face à des millions de personnes désabusées, fatiguées, résignées qu’a commencé l’année 2022. Un nouveau président ? Peu importe. Nous garderons le QR code et serons suivis au quotidien ? Peu importe. La guerre commence à nos frontières ? Peu importe. Vladimir Poutine s’allie avec la Chine et rappelle qu’il dispose de l’arme nucléaire ? Peu importe. Les esprits ressemblent à la tenue relâchée d’un employé en télétravail forcé depuis des mois.

Personne ne pourra, bien sûr, faire croire que le monde va bien et que les dangers à venir ne sont pas nombreux. Dans le discours d’un Éric Zemmour, l’Occident vit une crise civilisationnelle dont la manifestation centrale serait le « grand remplacement » par la civilisation musulmane. Cette crise civilisationnelle, pourtant, existerait-elle si une crise morale profonde ne l’avait pas précédée ? C’est un grand remplacement moral qui s’opère depuis des dizaines d’années dans nos élites mondialistes et jusqu’en chaque citoyen. Car avec une vraie conscience de ce que signifie être Français, nous ne pourrions être à genoux devant une dictature, ni privilégier les « acquis sociaux » et le confort individuel au fait de préparer une société saine pour les générations suivantes. C’est une culture imprégnée de communisme qui a servi de terreau aux plaies que nous subissons.

Pourtant, une ou deux choses ont changé pour le mieux ces derniers mois. Enfin, les responsables français et européens ont vu une petite partie du vrai visage du régime communiste chinois : abandonnés sans matériel médical en pleine crise sanitaire, soumis au chantage de Pékin, ils ont compris ce que voulait dire « coopération » dans le vocabulaire communiste. Ils ont aussi constaté qu’à chaque instant depuis début 2020, chaque mouvement du régime chinois a été planifié pour exploiter la crise et écraser les pays européens. Ils ont vu la réalité des crimes contre l’humanité commis à l’encontre des Ouïghours et des pratiquants de Falun Gong, ont condamné à deux reprises le régime chinois dans l’enceinte de l’Assemblée nationale – ce qui n’était pas arrivé depuis trente ans. Enfin, ils ont décidé de commencer à agir économiquement pour ne pas rester des vassaux à la merci du bon vouloir d’un tyran. L’espoir est donc permis ! Certains diraient qu’il ne nous reste de toute façon que lui.

Avec Vérité et Tradition, La Rédaction

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(Epoch Times)
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