Nouvelle étude : les vaccins Covid augmentent de 25 % le risque d’arrêt cardiaque chez les jeunes

Par Jennifer Margulis & Joe Wang
9 mai 2022 14:32 Mis à jour: 10 mai 2022 16:42

La communauté scientifique, les responsables publics et tous les médias du monde devraient discuter de cette nouvelle étude intitulée « Augmentation des événements cardiovasculaires urgents parmi la population de moins de 40 ans en Israël pendant le déploiement du vaccin et la troisième vague de Covid‑19 ». Pourquoi ? Parce que les résultats de cette étude sont tout simplement stupéfiants.

Cette analyse de données a été publiée le 28 avril 2022 dans la revue Nature.

Les auteurs de cette recherche sont les docteurs Christopher Sun, PhD, chercheur postdoctoral en ingénierie des systèmes de santé au Massachusetts Generation Hospital et à la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology ; Eli Jaffe, PhD, travaillant pour les services d’urgence israéliens ; et Retsef Levi, PhD, professeur J. Spencer Standish (1945) de gestion des opérations à la MIT Sloan School of Management.

Ils ont analysé les données nationales recueillies par les services d’urgence israéliens entre 2019 et 2021 et ont constaté une augmentation de plus de 25 % des appels d’urgence concernant des arrêts cardiaques et des syndromes coronariens aigus (le terme générique désignant les problèmes coronariens associés à une réduction soudaine du flux sanguin vers le cœur) pour les jeunes adultes, âgés entre 16 à 39 ans, par rapport à la même période en 2019 et 2020.

Enfin, les chercheurs ont découvert que cette augmentation des problèmes cardiaques urgents était associée à la vaccination contre le Covid‑19 mais pas aux infections par le Covid‑19.

« Une augmentation de plus de 25 % a été détectée (…) par rapport aux années 2019‑2020. Le nombre d’appels d’urgence hebdomadaires présentait une correspondance nette avec les taux des 1e et 2e doses de vaccin administrées à ce groupe d’âge [16 à 39 ans], mais ne présentait aucune correspondance avec les taux d’infection par le Covid‑19.

Nous n’avons su établir les raisons de ces résultats, mais les chiffres sont inquiétants car ils présentent clairement l’existence d’effets secondaires cardiovasculaires graves induits par les vaccins et soulignent la relation de cause à effet déjà établie entre les vaccins et la myocardite, une cause fréquente d’arrêt cardiaque inattendu chez les jeunes individus. »

Toujours plus de preuves inquiétantes

Comme le soulignent les trois scientifiques, ces nouvelles données scientifiques concordent avec un nombre croissant de preuves scientifiques et cliniques qui montrent une grande quantité d’effets secondaires induits par les vaccins Covid. Certains de ces événements indésirables sont extrêmement graves.

La communauté scientifique a commencé à documenter ces effets secondaires. Par exemple, en juin 2021, une équipe internationale de seize scientifiques a publié les résultats d’une recherche notant une relation dans le temps (un délai de 2 à 4 jours) entre l’apparition d’une myocardite aiguë chez huit hommes adultes, âgés de 21 à 56 ans, et leur vaccination.

Les scientifiques ont souligné que « (…) l’incidence réelle de la myocardite aiguë après la vaccination à ARNm contre le Covid‑19 semble être extrêmement rare », étant donné les millions de personnes apparemment vaccinées sans incident. Néanmoins, ils ont conclu que « les prestataires doivent être vigilants quant à une possible myocardite après la vaccination à ARNm contre le Covid‑19, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les risques cardiovasculaires à long terme. »

Le lien entre l’inflammation du cœur (myocardite) et l’inflammation des tissus entourant le cœur (péricardite) a été approfondi dans un article détaillé publié dans le British Medical Journal le même mois : « Covid‑19 : Devrions‑nous être inquiets face aux rapports de myocardite et de péricardite après l’administration de vaccins à ARNm ? »

Cet article citait le Dr Vinay Prasad, hématologue‑oncologue et professeur associé au département d’épidémiologie et de biostatistique de l’Université de Californie à San Francisco, qui exprimait de grandes réserves quant à l’administration des vaccins contre le Covid‑19 aux jeunes, compte tenu des premiers rapports de lésions cardiaques.

« Il existe un signal de sécurité clair et important chez les jeunes hommes et un signal clair mais faible chez les jeunes femmes également », a déclaré le Dr Prasad. Compte tenu du risque de lésions cardiaques, a poursuivi le Dr Prasad, la voie la plus sûre serait de suspendre toutes les vaccinations chez les moins de 18 ans et de n’administrer qu’une seule dose de vaccin aux hommes de moins de 25 ans.

Plus récemment, en février 2022, trois scientifiques (un chercheur et un physicien basés en Allemagne, et un scientifique de données du Pays‑Bas) ont publié une lettre destinée à l’éditeur de la revue Clinical and Translational Discovery, intitulée « Le ratio risques‑avantages des vaccins Covid‑19 : la politique de rétractation des publications ne fait rien pour l’améliorer. »

Dans cette lettre, les scientifiques ont également analysé les données provenant d’Israël et ont conclu : « En vaccinant 100 000 personnes, nous pourrions sauver cinq vies mais risquer deux à quatre décès. »

Ils ont ensuite rappelé que le VAERS, le système de signalement des événements indésirables liés aux vaccins des CDC montrait des chiffres très inquiétants. Par exemple, au 22 avril 2022, 27 532 décès post‑vaccination ont été signalés, 14 096 crises cardiaques et 39 639 cas de myocardite/péricardite. Pourtant le VAERS est connu pour sous‑estimer à la fois les décès et les effets indésirables des vaccins.

Quelles sont les personnes concernées par ces chiffres ? Des jeunes gens impatients de se faire vacciner afin d’être protégés contre le Covid‑19, protéger les autres et reprendre une vie normale. Au lieu de cela, ils sont morts ou ont vu leur santé gravement compromise.

Benjamin Goodman, 32 ans, mort 14 heures après avoir reçu le vaccin J&J

Benjamin Gordon Goodman, un jeune homme brillant et entreprenant travaillait dans le secteur de la télévision. Il avait décidé de faire un MBA (« Masters of Business Administration »). Environ une semaine après son 32e anniversaire, M. Goodman s’est rendu dans une pharmacie à Chelsea pour se faire vacciner contre le Covid‑19. Il a choisi le vaccin Johnson & Johnson pour n’avoir qu’une seule injection.

Selon sa belle‑mère, Pamela Everett Goodman, un peu après 16 heures ce jour‑là, Goodman lui a envoyé par SMS une photo de son carnet de vaccination. Il a également envoyé un message disant qu’il avait un terrible mal de tête, apparu immédiatement après la vaccination. Il est donc retourné chez lui pour dormir, espérant ne plus avoir mal à son réveil. Mais cette nuit‑là, vers 1 heure du matin, il a eu une très forte fièvre. À 3 heures, sa fiancée s’est réveillée et a constaté qu’il était en pleine crise cardiaque. Elle a appelé le 911.

Les ambulanciers ont essayé de faire redémarrer son cœur et l’ont amené à l’hôpital Mount Sinai. Il a été déclaré mort à 6 heures du matin. M. Goodman avait hâte d’acheter un billet d’avion pour visiter l’université Vanderbilt à Nashville, ou il voulait faire son MBA et allait bientôt se marier.

La cause immédiate de la mort indiquée sur son certificat de décès : « Cardiomyopathie dilatée ». Autres conditions importantes contribuant à la mort : « Réaction fébrile après une vaccination au Covid‑19 ».

Silence des CDC et informations erronées

Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) sont « l’agence de protection de la santé » des États‑Unis. Selon leur site Web, les CDC « sauvent des vies et protègent les gens des menaces pour la santé ». Sur leur site, on peut lire : « [Les CDC] mènent des recherches scientifiques essentielles et fournissent des informations sanitaires qui protègent notre pays contre des menaces sanitaires coûteuses et dangereuses, et réagissent lorsqu’elles se présentent. »

Cependant, lorsqu’il s’agit d’événements indésirables graves consécutifs aux vaccins Covid‑19, les CDC ne font qu’une seule chose : minimiser les risques.

En consultant leur site, Epoch Times a constaté que les documents publiés concernant la myocardite induite par le vaccin n’ont pas été mis à jour depuis le 12 novembre 2021. Ces informations, déjà dépassées de six mois, mentionnent que des cas de myocardite signalés au VAERS « se sont produits », en particulier chez des adolescents et de jeunes adultes. Les CDC précisent que la myocardite a été observée « plus souvent » après la deuxième dose, et « généralement dans la semaine suivant la vaccination ».

Dans le même temps, selon les CDC, « la plupart des patients atteints de myocardite ou de péricardite qui ont reçu des soins ont bien répondu aux médicaments et au repos et se sont sentis mieux rapidement ».

Dans une page Web de leur site intitulée : « Effets secondaires possibles après avoir reçu un vaccin Covid‑19 », nulle mention de crise cardiaque, de syndrome coronarien aigu, de myocardite ou de péricardite. Cette page, elle aussi, est largement dépassée.

Mis à jour le 12 janvier 2022, les effets secondaires mentionnés par les CDC ne comprennent que des douleurs, des rougeurs et des gonflements « sur le bras, à l’endroit où vous avez été vacciné », ainsi que de la fatigue, des maux de tête, des douleurs musculaires, des frissons, de la fièvre et des nausées « dans le reste du corps ». Les documents disponibles en format PDF envoyés à ceux qui envisagent de se faire vacciner ne font pas non plus mention de problèmes cardiaques.

Pourtant les indices sont inquiétants, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes, et toujours plus de scientifiques épluchent les données, publient des conclusions équivoques. La confiance dans les autorités de santé publique ne pourra être restaurée si les populations ne sont pas informées correctement.

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