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Nouvelle-Zélande: 500 dauphins-pilotes sont morts échoués dans l’archipel de Chatham

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Une photo datée du 26 octobre 2007 montre des dauphins échoués au large du port de Jask, dans le sud de l'Iran.

Photo: : STR/AFP via Getty Images

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Quelque 500 dauphins-pilotes ont trouvé la mort dans l’archipel reculé de Chatham, en Nouvelle-Zélande, a annoncé ce mardi le gouvernement, qui en raison de l’éloignement de ces îles dont les eaux sont infestées de requins, n’a pas mis en place d’opération de sauvetage. 
Environ 250 dauphins-pilotes échoués ont été retrouvés vendredi sur l’île de Chatham, la plus grande de cet archipel, et environ 240 sur l’île de Pitt, trois jours plus tard, a indiqué le ministère de la Conservation.
Deux « importants bancs » de cétacés se sont échoués et les survivants ont été euthanasiés, selon la même source. En raison des quelque 800 km séparant cet archipel de la Nouvelle-Zélande, une opération de sauvetage était impossible, ont affirmé les autorités.

Une photo datée du 26 octobre 2007 montre des dauphins échoués au large du port de Jask, dans le sud de l’Iran. (Photo : STR/AFP via Getty Images)

« Par crainte d’une attaque de requins pour les humains et les cétacés, les dauphins-pilotes survivants ont été euthanasiés par notre équipe », a déclaré Dave Lundquist, conseiller technique marin du gouvernement. Les carcasses seront laissées sur place.
Il y a un peu plus de deux semaines, environ 200 dauphins-pilotes ont péri sur une plage de Tasmanie, en Australie. 44 mammifères avaient pu être remis à l’eau. Les causes de ces importants échouages ne sont pas totalement connues.
Environ 300 dauphins-pilotes s’échouent chaque année en Nouvelle-Zélande, selon les chiffres officiels. Il n’est pas rare qu’un seul échouage concerne des groupes de 20 à 50 cétacés, voire des centaines lorsqu’un groupe important de mammifères est impliqué.
Ces globicéphales, qui peuvent atteindre jusqu’à six mètres de long, pourraient dévier en suivant un membre du troupeau malade. De mauvaises conditions météorologique ou la présence de prédateurs pourraient également les contraindre à changer leur itinéraire.