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Nucléaire : l’Iran commencera à enrichir l’uranium à plus de 3,67% « dans quelques heures »

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Des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et des techniciens iraniens à l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz, à 300 km au sud de Téhéran, le 20 janvier 2014.

Photo: KAZEM GHANE/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

L’Iran a confirmé dimanche qu’il s’affranchissait d’un nouvel engagement pris vis-à-vis de la communauté internationale et qu’il allait commencer dans la journée à enrichir de l’uranium à un niveau prohibé par l’accord sur son programme nucléaire conclu en 2015.
« Sur ordre reçu du président [Hassan Rohani], la deuxième phase [du plan de réduction des engagements de l’Iran] a commencé aujourd’hui », a déclaré à la presse Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).

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« Dans quelques heures », le temps de régler quelques détails techniques, l’Iran reprendra « l’enrichissement [de l’uranium] au-dessus de 3,67% », a ajouté M. Kamalvandi, sans donner de chiffre précis quand au nouveau taux retenu par Téhéran pour ses activités d’enrichissement.
La décision d’enrichir l’uranium 235 à un niveau de pureté supérieur à 3,67%, la limite imposée par l’accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en juillet 2015, avait été annoncée mercredi par le président Rohani.

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C’est un des éléments de la riposte iranienne à la décision annoncée en mai 2018 par le président américain Donald Trump de sortir unilatéralement les États-Unis de ce pacte et de rétablir les sanctions américaines contre l’Iran qui avaient été levées en vertu de l’accord.
L’Iran avait également menacé à partir de dimanche de reprendre son projet initial de construction d’un réacteur nucléaire à Arak (centre) mis en sommeil en vertu de l’accord de Vienne.
Parlant à la même conférence de presse que M. Kamalvandi, le vice-ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi a néanmoins indiqué qu’aucune décision n’avait encore été prise à ce sujet.
Avec AFP