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Nvidia devient la première entreprise à dépasser les 5.000 milliards de dollars de capitalisation

Ce cap pour le géant des puces intervient au lendemain du franchissement des 4.000 milliards par Apple.

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Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, prononce le discours d’ouverture de la GTC 2025, à San José (Californie), le 18 mars 2025.

Photo: Justin Sullivan/Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

L’action du titan des semi‑conducteurs Nvidia a bondi d’environ 5 % le 29 octobre, faisant de l’entreprise la première au monde à atteindre le cap des 5.000 milliards de dollars de capitalisation boursière.
Ce nouveau jalon illustre l’ascension météorique du groupe ces dernières années, sur fond de boom des marchés nourri par l’intelligence artificielle.
Les récents gains de Nvidia ont été portés par la projection de son PDG, Jensen Huang, évoquant 500 milliards de dollars de commandes de puces d’IA. Il a également confirmé la construction de sept nouveaux supercalculateurs pour le gouvernement américain.
Le titre a progressé de 4,5 % à l’ouverture, autour de 210 dollars, et affiche plus de 51 % de hausse depuis le début de l’année.
Alors que la Réserve fédérale est très largement attendue pour abaisser ses taux lors des deux dernières réunions de l’année du FOMC (Federal Open Market Committee), les actions de Nvidia et d’autres géants technologiques devraient rester attractives dans un environnement d’assouplissement, selon le cabinet d’analyse Reflexivity.
« Ces entreprises de croissance bénéficient de taux d’actualisation plus faibles sur leurs bénéfices futurs et d’un coût du capital moins élevé », indique Reflexivity dans une note envoyée à Epoch Times.
Les investisseurs parient que la banque centrale américaine réduira d’un quart de point un taux directeur lors des réunions de politique monétaire d’octobre et de décembre.

Apple franchit les 4.000 milliards

Le nouveau record de Nvidia intervient au lendemain de l’atteinte par Apple d’une valorisation de 4.000 milliards de dollars.
Le titre Apple s’est apprécié ces dernières semaines, les modèles d’iPhone 17, lancés le mois dernier, se vendant mieux que les versions précédentes, selon des estimations du secteur. Le groupe doit publier ses chiffres officiels le 30 octobre.
L’action a encore gagné 0,5 %, autour de 270 dollars, portant sa hausse depuis le début de l’année à près de 11 %.
Le succès d’Apple, de Nvidia et des autres membres des « Magnificent 7 » a contribué à la course aux records du marché élargi depuis la correction du printemps.
Les actions américaines ont inscrit de nouveaux sommets en milieu de semaine, portées par plusieurs valeurs technologiques et par l’anticipation d’une baisse des taux de la Fed.
L’indice Dow Jones et le Nasdaq Composite ont chacun progressé d’environ 0,6 %, tandis que le S&P 500 a gagné 0,3 %.
Les trois principaux indices de Wall Street ont touché de nouveaux records en séance — au lendemain déjà de nouveaux plus hauts historiques pour les grandes moyennes.
« Les investisseurs vivent l’un des marchés les plus puissants tirés par l’élan depuis l’Internet », a indiqué Eric Teal, directeur des investissements de Comerica Wealth Management, dans une note adressée à Epoch Times.
Le secteur technologique a représenté 60 % des gains du marché et la majeure partie de la croissance des bénéfices publiés.

Le PDG d’Apple, Tim Cook (au centre), examine les nouveaux produits lors de l’événement « Awe-Dropping » organisé par Apple au Steve Jobs Theater, sur le campus Apple Park à Cupertino, en Californie, le 9 septembre 2025. (Photo de Nic Coury / AFP) (Photo de NIC COURY/AFP via Getty Images)

Mais la progression des petites capitalisations suggère que le rally pourrait s’étendre au‑delà de la tech, ajoute‑t‑il.
« Un cycle d’assouplissement de la Fed constitue désormais un catalyseur supplémentaire pour pousser les valorisations plus haut », poursuit M. Teal. « Jusqu’ici, les gains de marges et de productivité se concentraient chez les fournisseurs technologiques ; l’élargissement du marché et la surperformance des petites capitalisations au troisième trimestre et en octobre laissent penser que les bénéfices s’amplifient. »
L’indice Russell 2000 — baromètre de 2.000 petites valeurs américaines — a grignoté 0,1 % le 29 octobre et affiche plus de 12 % de hausse sur l’année.
Les opérateurs se félicitent aussi d’un possible apaisement des tensions commerciales entre les États‑Unis et la Chine après des avancées ce week‑end.
Le président Donald Trump doit rencontrer le dirigeant chinois Xi Jinping en Corée du Sud, le 30 octobre, en marge du sommet de l’APEC. Les dirigeants des deux premières économies mondiales devraient finaliser un cadre d’accord commercial visant à abaisser des droits de douane et à rétablir des échanges agricoles, notamment les livraisons de soja.
Andrew Moran couvre les affaires, l'économie et la finance. Il est écrivain et reporter depuis plus de dix ans à Toronto, avec des articles publiés sur Liberty Nation, Digital Journal, et Career Addict. Il est également l'auteur de "The War on Cash" (La guerre contre le liquide).

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