Opposée aux appels à un cessez-le-feu en Ukraine, Ursula von der Leyen indique qu’«il y a beaucoup en jeu»

Par Emmanuelle Bourdy
26 septembre 2022 18:39 Mis à jour: 26 septembre 2022 18:39

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est exprimée sur la guerre en Ukraine ce jeudi 22 septembre au soir, à l’occasion d’une visite à l’université américaine de Princeton (États-Unis). Elle a notamment indiqué les raisons de son opposition à un cessez-le-feu en Ukraine.

Pour Ursula von der Leyen, accepter un cessez-le-feu en Ukraine signifierait une victoire de la Russie. C’est la raison pour laquelle elle a affirmé y être opposée ce jeudi 22 septembre lors de sa visite à l’université de Princeton, après avoir participé à l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

« Il y a beaucoup en jeu, pas seulement pour l’Ukraine » mais aussi « pour l’ordre mondial »

« Je sais que certains appellent à la fin des combats, mais je dois dire que la réalité est telle : si la Russie arrête de combattre, la guerre est finie, si l’Ukraine arrête de combattre, il n’y aura plus d’Ukraine », a déclaré la responsable allemande.

« Il y a beaucoup en jeu, pas seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour l’Europe, pour la communauté internationale et pour l’ordre mondial », a-t-elle poursuivi. La cheffe de l’exécutif européen a également salué la reconquête de territoires par l’armée ukrainienne aux mains des forces armées russes. Indiquant que celles-ci « remontent le moral », elle a toutefois ajouté qu’une consolidation était nécessaire. Elle a par ailleurs qualifié de « mordantes », les sanctions que l’Union européenne et les Etats-Unis avaient imposées à la Russie, celles-ci étant là pour demeurer, a-t-elle précisé.

« Nous cherchons également à augmenter notre aide militaire à l’Ukraine »

Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui annoncé une mobilisation partielle des réservistes, ceux-ci devant rejoindre des camps d’entraînement pour aller combattre en Ukraine. Une information qui a fait réagir le chef de la politique étrangère de l’Union européenne Josep Borrell. Celui-ci a annoncé mercredi 21 septembre au soir, à la suite d’une réunion extraordinaire informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE à New York, que de nouvelles sanctions se préparaient à l’encontre de Russie. « Nous cherchons également à augmenter notre aide militaire à l’Ukraine en réponse à la mobilisation partielle annoncée récemment par la Russie », a-t-il indiqué, ainsi que le relate Radio France internationale.

De son côté, le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban souhaite obtenir la levée des sanctions imposées à la Russie par l’UE d’ici décembre. Le lancement prochain d’une « consultation nationale » sur cette question a été annoncé, elle permettra aux Hongrois de s’exprimer sur le sujet.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.