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Pap Ndiaye veut «s’attaquer au collège», «l’homme malade du système»

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Photo: LUDOVIC MARIN/POOL/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, veut « s’attaquer au collège », estimant qu’il est « l’homme malade du système » scolaire avec un niveau « faible », notamment en mathématiques et langues vivantes, a-t-il expliqué dans un entretien à Midi Libre publié samedi.
S’attaquer aux mathématiques et aux langues vivantes
« On doit maintenant s’attaquer au collège car c’est l’homme malade du système. Le niveau en sortie de 3e est faible, en particulier en maths et en langues vivantes », a déclaré le ministre face à des lecteurs du quotidien régional.
« On a un problème avec les langues. Le niveau en anglais a baissé en fin de 3e. On va remettre ça en chantier », a-t-il promis. Sur les maths, « ce n’est pas une question d’heures de cours, qui sont déjà conséquentes du CP à la Terminale, mais plutôt de méthode pédagogique », a estimé le ministre.
En décembre, l’Education nationale pourra déjà mesurer selon lui « les premiers effets » du plan maths lancé en primaires après l’évaluation des sixièmes.
Le ministre a déjà plusieurs chantiers brûlants entre les mains: la crise des recrutements, la revalorisation salariale des enseignants, la réforme de la voie professionnelle ou les innovations pédagogiques pour « l’école du futur ».  Son prédécesseur s’était attaqué à la réforme du lycée et à l’école, avec le dédoublement des classes en zone d’éducation prioritaire.
École inclusive et éducation sexuelle au centre des programmes scolaires
Récemment, le ministre de l’Éducation a annoncé le lancement prochain d’un plan pour lutter contre les stéréotypes à l’école (comprenez plus d’inclusivité) affirmant son désir de remettre l’éducation sexuelle au centre des programmes scolaires. À travers ces nouveaux programmes, le ministre dit vouloir lutter « contre les discriminations, les violences sexuelles et sexistes, la LGBTphobie, les stéréotypes et pour une meilleure égalité entre filles et garçons.« , avance Pap Ndiaye.
Dans une note publiée fin août, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a, lui, exhorté les pouvoirs publics à « faire de l’éducation à l’égalité et au respect entre les femmes et les hommes dès le plus jeune âge une priorité absolue », regrettant que l’Education nationale ne soit « pas au rendez-vous ». « Lutter contre l’ignorance et l’envahissement de la pornographie dans les sphères adolescentes ou même les plus jeunes, c’est une urgence. Si on ne fait rien, on prépare les violences et féminicides de demain », a souligné cette semaine la présidente du HCE Sylvie Pierre-Brossolette.
Si  Pap Ndiayese défend que « l’éducation sexuelle n’a rien à voir avec la théorie du genre » il s’interroge néanmoins que les filles ne se retrouvent pas « dans certaines filières de l’enseignement supérieur, notamment dans les métiers de l’ingénieur« .
Les réactions de l’opposition ne s’étaient pas fait attendre.

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