Paris : alors que des policiers interpellaient un homme armé d’un couteau, ils se font encercler par une trentaine d’individus

Par Emmanuelle Bourdy
22 décembre 2020 10:56 Mis à jour: 22 décembre 2020 10:56

Un individu armé d’un couteau qui venait d’agresser un adolescent a été interpellé par la police, jeudi 17 décembre au soir, place de la République à Paris. Les forces de l’ordre se sont rapidement fait encercler par plusieurs dizaines de personnes, rendant difficile l’opération en cours.

Les faits se sont produits place de la République à Paris, ce jeudi 17 décembre, rapporte Actu17. Aux environs de 19 h 45, un adolescent signale aux policiers qu’il vient de se faire menacer en pleine rue par un homme portant un couteau et parlant dans une langue étrangère.

Les forces de l’ordre se sont rendues sur place et la victime a reconnu son agresseur, un homme originaire de Pologne et âgé d’une quarantaine d’années. Celui-ci était assis sur un banc. Il se trouvait par ailleurs sous l’emprise de l’alcool et a refusé de se soumettre au contrôle de police. L’individu est devenu menaçant et les policiers ont voulu le maîtriser. Ils l’ont mis à terre pour pouvoir lui passer les menottes plus facilement. Mais le mis en cause s’est mis à hurler, attirant l’attention de manifestants qui se trouvaient à quelques mètres du groupe.

C’est alors qu’une trentaine de personnes ont encerclé les policiers. Une source policière déclare : « Ils hurlaient aux violences policières et se mettaient à quelques centimètres des policiers pour les filmer. L’attitude de ces personnes qui ne savaient rien de l’intervention a rendu très difficile le travail des policiers, qui ont dû veiller à leur sécurité et à ne pas se retrouver attaqués ou piétinés. »

L’agresseur a finalement pu être menotté grâce aux renforts qui sont arrivés sur ces entrefaites. Lors de cette interpellation musclée, deux policiers ont été blessés. Le couteau, dont la lame mesurait 15 cm, a finalement été retrouvé dans la veste du quarantenaire, lors d’une palpation de sécurité réalisée au commissariat. L’interpellé a ensuite été placé en garde à vue pour violences volontaires et rébellion. L’enquête a été confiée au commissariat du centre, conclut Actu17.

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