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Mali : pas d’action jihadiste à l’origine de la destruction des deux hélicoptères français

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Photo: : DAPHNE BENOIT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

« Il n’y a pas eu de retrait d’un appareil face à un tir de jihadistes », a affirmé ce vendredi le chef d’état-major de l’armée française, qui a démenti l’affirmation avancée la veille par le groupe État islamique.
La collision entre les deux hélicoptères lundi soir au Mali, qui a causé la mort de 13 soldats français, n’est pas due à des tirs ou à une action des jihadistes qu’ils combattaient, a déclaré le chef d’état-major de l’armée française.
Dans une interview à Radio France Internationale, le général François Lecointre a démenti l’affirmation avancée la veille par le groupe État islamique, qui se réjouissait que des tirs de jihadistes avaient mené à la collision.

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« C’est absolument faux », a-t-il déclaré. « Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu collision dans une opération de combat très complexe, qui nécessite (…) une très fine coordination. »
« Il n’y a pas eu de prise à partie par les jihadistes qui étaient poursuivis et marqués au sol. Il n’y a pas eu de retrait d’un appareil face à un tir de jihadistes », a encore affirmé le général Lecointre.
« L’armée française dit la vérité : nous la devons à nos soldats et aux familles de nos compagnons qui sont morts », a-t-il assuré. « Les enquêtes ne sont pas terminées, les boîtes noires vont être exploitées pour avoir les détails précis de la manière dont nos soldats sont morts ». 

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Ces commandos, membres des chasseurs alpins « ne venaient pas d’être embarqués ou débarqués de leur appareil », a encore indiqué le général.
Les deux hélicoptères, un Tigre et un Cougar, sont entrés en collision durant une opération de combat contre des jihadistes lundi soir au Mali. La perte de 13 militaires est une des plus grandes pour l’armée française depuis l’attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts.
Une embuscade
Dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram habituelles, Daesh avait affirmé avoir tendu une embuscade à un convoi de soldats français dans la région de Ménaka, et des affrontements avaient alors éclaté.
Selon le communiqué, un hélicoptère transportant des renforts pour aider les troupes au sol a tenté d’atterrir sur le lieu de l’embuscade, mais « les soldats du califat ont tiré en direction de l’appareil, le forçant à se retirer et au final il est entré en collision avec un autre hélicoptère causant la mort de 13 soldats ».