Pas « d’apéros » ni de « dîners » : François Bayrou répond aux critiques sur son rythme de travail

Par Epoch Times avec AFP
29 juin 2025 18:10 Mis à jour: 29 juin 2025 18:12

Pas d’apéritifs ni de longs dîners à Matignon. Le Premier ministre François Bayrou a défendu dimanche son travail quotidien, de 7h30 à minuit, et estimé qu’il faisait à cet égard l’objet d’« accusations destinées à nuire ».

« Venez voir s’il y a des apéros. Jamais. S’il y a des dîners qui traînent en longueur. Jamais. Ce n’est pas comme ça que je vis. Je vis frugalement », s’est-il indigné alors qu’il était interrogé au Grand Jury RTL/Public Sénat/Le Figaro.

« Vous portez des insinuations », a-t-il lancé au journaliste qui le questionnait en se faisant l’écho d’articles de presse ou de propos tenus en privé par des responsables politiques.

Travailler « de 7 heures et demie du matin jusqu’à minuit, tous les jours »

« Je n’ai jamais de dîner politique », a-t-il insisté, en accusant les journalistes de se faire « l’expression d’accusations qui sont des accusations destinées à nuire », ajoutant travailler « de 7 heures et demie du matin jusqu’à minuit, tous les jours ».

Le leader centriste, à Matignon depuis décembre, est régulièrement taxé d’immobilisme face à une situation politique d’une grande complexité puisqu’il n’a pas de majorité à l’Assemblée nationale.

Il fera l’objet mardi d’une motion de censure déposée par les socialistes. Celle-ci devrait être rejetée puisque le Rassemblement national ne la soutiendra pas. Mais la perspective des débats très difficiles sur le budget 2026 à l’automne fait peser de lourdes menaces sur son gouvernement.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.