Aucune trace de coronavirus détecté dans les coquillages ou l’eau de mer

Par Epoch Times avec AFP
18 mai 2020 10:20 Mis à jour: 18 mai 2020 20:43

« L’absence de traces du SARS-CoV-2 révélée par notre étude est une bonne nouvelle », souligne Soizick Le Guyader.

Aucune trace du coronavirus SARS-CoV-2 n’a été détectée dans des échantillons d’eau de mer ou les coquillages prélevés sur les différentes façades du littoral français, a annoncé lundi l’Ifremer.

« Les résultats des premières analyses moléculaires (…) sont négatifs : aucune trace du coronavirus SARS-CoV-2 n’a été détectée dans les échantillons d’eau de mer et de mollusques analysés », a annoncé l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) dans un communiqué.

Les sites de prélèvement de coquillages avaient été sélectionnés selon leur exposition aux sources de contamination fécale d’origine humaine : 3 sites sur la côte normande, 8 sur les côtes bretonnes, 8 sur la façade atlantique et 3 sur la façade méditerranéenne.

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Échantillons de moules et d’huîtres creuses

Deux échantillons de moules et 19 échantillons d’huîtres creuses ont ainsi été prélevés entre le 22 et le 27 avril 2020. Parmi ces échantillons, 6 ont présenté des traces de norovirus signant une contamination par des rejets humains mais aucun échantillon de coquillages n’a présenté de trace de SARS-CoV-2. En outre, quatre échantillons d’eau marine potentiellement soumise à des rejets humains ont été prélevés et aucun n’a présenté de traces de SARS-CoV-2.

« Même si elle ne vaut pas certitude pour l’ensemble des coquillages et des eaux marines métropolitaines, l’absence de traces du SARS-CoV-2 révélée par notre étude est une bonne nouvelle », souligne Soizick Le Guyader, virologiste et responsable du laboratoire nantais « Santé environnement et microbiologie » (LSEM) de l’Ifremer, citée dans le communiqué.

Deux échantillons de moules et 19 échantillons d’huîtres creuses ont ainsi été prélevés entre le 22 et le 27 avril 2020. (Photo : XAVIER LEOTY/AFP via Getty Images)

« Une bonne nouvelle »

« Prouver l’absence réelle du virus est un art difficile », relève la chercheuse. « Nous avons donc décidé de poursuivre nos prélèvements et nos analyses sur les mêmes sites tous les 15 jours pendant encore plusieurs mois, afin de suivre les éventuels effets d’une circulation potentiellement accrue du virus dans la population dans le contexte de la levée progressive des mesures de confinement ».

L’Ifremer a également prélevé 13 échantillons d’eaux usées en entrée de 3 stations d’épuration du Grand Ouest. Les premiers résultats d’analyses sont « attendus prochainement ».

 

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