Passe sanitaire : « On est traités comme des chiens » déclare une femme à Jean Castex en visite à Carcassonne

Par Emmanuelle Bourdy
14 août 2021 07:58 Mis à jour: 14 août 2021 08:02

Le Premier ministre Jean Castex était en visite à Carcassonne (Aude) ce mercredi 11 août. À l’occasion de celle-ci, une passante l’a interpellé en lui faisant part de son mécontentement face à la gestion de la crise par le gouvernement.  

C’est devant les caméras de BFMTV, ce 11 août, qu’une passante a accosté le Premier ministre Jean Castex, alors qu’il s’était déplacé à Carcassonne. Sa démarche était axée sur l’application du passe santé Covid-19 depuis son entrée en vigueur. Il s’est rendu dans les différentes structures de la ville.

Après une visite du centre hospitalier de la commune vers 8 h 45, il a ensuite rencontré des professionnels du milieu de l’hôtellerie-restauration et du tourisme, rapporte Actu.fr. Puis il s’est rendu à la préfecture de l’Aude pour aborder, lors d’une visioconférence, la question de la lutte contre le Covid.

« Vous tuez la France, Monsieur ! »

Juste après avoir assisté au Conseil de défense sanitaire, il était prévu que dans l’après-midi, le Premier ministre rencontre les habitants de la ville. Chemin faisant, une citoyenne l’a accosté pour lui manifester sa colère par rapport à l’extension du passe sanitaire dans les lieux publics.

« Vous tuez la France, Monsieur ! Vous tuez les commerçants et tous les artisans. Les restaurateurs essaient de survivre, les gens ne peuvent plus aller et venir », a pointé la passante lorsqu’elle a croisé le Premier ministre. « On peut quand même manger sur une terrasse sans pour autant infecter qui que ce soit, qu’on soit vacciné ou pas », a-t-elle poursuivi. La femme lui a encore reproché de « parader » et a lancé : « On est traités comme des chiens. »

Le Premier ministre a rétorqué : « Ce n’est pas vrai,  je ne parade pas, Madame, et je n’ai tué personne. Au contraire, on essaie de les sauver. Je pense que vous vous trompez », ce qui a mis fin à la conversation. Avant de quitter les lieux, la passante a encore lâché : « De toute façon votre vaccin, ce n’est pas un vaccin. »

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