Un homme ivre a été arrêté dimanche 30 avril à Groningue, aux Pays-Bas, en possession d’un permis de conduire falsifié au nom de l’ancien Premier ministre britannique, Boris Johnson.
Bizarrement, ça n’a pas fonctionné… Soupçonné d’avoir un lien avec un incident de conduite et en état d’ébriété, un homme a été arrêté par la police à Groningue aux Pays-Bas dimanche dernier. Mais quelle ne fut pas la surprise des policiers, surpris de rencontrer un certain « Boris Johnson » d’après le permis de conduire de l’individu.
En effet, le faux papier ukrainien confisqué et « délivré » en 2019 était non seulement valable jusqu’à la fin de l’an 3000, mais comportait également le nom, la photo, et la date de naissance de l’ancien Premier ministre britannique.
Le document a été découvert lors d’une enquête sur un accident qui s’est produit peu après minuit dimanche, alors qu’un véhicule s’était écrasé contre un poteau dans la ville de Groningue. « À l’intérieur, la police a trouvé un faux permis de conduire appartenant à Boris Johnson », a déclaré Thijs Damstra, porte-parole.
Un faux permis acheté en Ukraine ?
« Malheureusement pour cette personne, nous ne sommes pas tombés dans le piège », a plaisanté la police de Groningue sur son compte Instagram.
Néanmoins, après l’accident, la voiture avait été retrouvée abandonnée sur place et l’homme en question avait rapidement été retrouvé à proximité. Âgé de 35 ans et originaire en réalité de Zuidhorn à l’ouest de Groningue, il n’avait pas pu s’identifier et avait refusé un test d’alcoolémie.
Deze rijbewijzen kan je kopen in toeristenwinkeltjes Oekraïne. Ik heb ze van oa Merkel en Zelensky https://t.co/wH9VAfb74m
— Kysia Hekster (@Kysia) April 30, 2023
Si la police n’est pas parvenue à déterminer où avait été fabriqué ce faux permis, une journaliste de la radiodiffusion néerlandaise NOS et ancienne correspondante en Russie, Kysia Hekster, a avancé une piste. Elle a affirmé dans un tweet partagé par le média, que des permis de conduire pouvaient facilement être achetés dans les magasins touristiques en Ukraine. « Pour autant que je sache, le vrai Boris Johnson n’était pas aux Pays-Bas au moment des faits », a ajouté Thijs Damstra.
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