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Pékin : trois anciens dirigeants accusés de « conspiration »

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L'ancien chef des services de sécurité Zhou Yongkang, accusé de "conspiration" avec ses deux acolytes Sun Zhengcai et Ling Jihua. Zhou Yongkang a été l'un des responsables de la torture et des meurtres des pratiquants du mouvement d'inspiration bouddhiste Falun Gong. Cette persécution avait été initiée le 20 juillet 1999 par Zhang Zemin.

Photo: par Feng Li / Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Un rapport remis au congrès par la Commission d’inspection disciplinaire accuse notamment une ancienne étoile montante du Parti, Sun Zhengcai, destitué en juillet, officiellement pour corruption, d’avoir été impliqué dans ce complot, a rapporté dimanche soir l’agence Chine nouvelle.
M. Sun, plus haut dirigeant chinois à tomber depuis cinq ans, se serait associé à deux autres très hauts responsables déjà condamnés et emprisonnés pour corruption au cours des deux années précédentes : Ling Jihua, ancien chef de cabinet de l’ex-président Hu Jintao, et Zhou Yongkang, ancien chef des services de sécurité.
« Zhou Yongkang, Sun Zhengcai, Ling Jihua et d’autres ont gravement contrevenu à la discipline et aux règles politiques du Parti et, gonflés d’ambition politique, ont recouru à la conspiration », selon le rapport cité par l’agence de presse officielle.
Le Parti communiste chinois (PCC) a « détecté à temps, traité résolument et éradiqué ces arrivistes et conspirateurs », poursuit le rapport sans plus de précisions.
Le rapport accuse « des groupes d’intérêt » non spécifiés d’avoir « gravement porté atteinte à la sécurité politique du Parti et du pays ».
Ces accusations surviennent au terme du XIXe congrès du PCC, qui a considérablement renforcé les pouvoirs de Xi Jinping, dont la « Pensée » a fait son entrée dans la charte du Parti, un honneur qui avait jusque-là été réservé de son vivant à Mao Tsé-toung, le fondateur du régime communiste.
M. Xi a obtenu un deuxième mandat de cinq à la tête du PCC et donc du pays.
Il s’est signalé depuis son arrivée au pouvoir fin 2012 par une guerre contre la corruption qui a sanctionné 1,5 million de personnes, selon des chiffres officiels. La campagne anti-corruption a du même coup écarté nombre de ses adversaires politiques au sein du régime.