Un ressortissant chinois a été arrêté alors qu’il utilisait un dispositif de surveillance près des bureaux de la Commission électorale des Philippines, ont indiqué les autorités mercredi, moins de deux semaines avant les élections de mi-mandat.
L’homme aurait utilisé un IMSI catcher, un appareil capable d’intercepter des communications dans un rayon d’un à trois kilomètres.
Deux Chinois arrêtés en février avaient été accusés d’avoir utilisé le même dispositif alors qu’ils circulaient à proximité de sites gouvernementaux et militaires sensibles à Manille.

Selon le porte-parole du Bureau national d’enquête, Ferdinand Lavin, la dernière arrestation est intervenue mardi. « Lorsque nous l’avons arrêté, c’était la troisième fois qu’il se rendait à la Commission électorale », a dit M. Lavin à l’AFP. L’homme s’est également rendu à proximité de la Cour suprême des Philippines, du ministère de la Justice et de l’ambassade des États-Unis.
De fausses accusation de Pékin
Durant le mois d’avril, Pékin a affirmé à son tour avoir « démantelé » un réseau de renseignements mis en place par une agence d’espionnage philippine et arrêté trois espions philippins.
Le Conseil national de sécurité des Philippines (NSC) a par la suite déclaré que les supposés aveux télévisés sur les médias d’État semblaient avoir été « mis en scène » et que l’agence d’espionnage mentionnée n’existait pas.
La Chine à l’origine d’attaques en ligne

La semaine dernière, le directeur général adjoint de la NSC, Jonathan Malaya, a déclaré lors d’une audition au Sénat que son agence estimait que la Chine était à l’origine d’attaques en ligne visant à influencer les élections nationales du 12 mai.
Les élections philippines décideront de centaines de sièges à la Chambre des représentants et au Sénat, ainsi que de milliers de mandats locaux.
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