Plus de 8 Français sur 10 sont favorables à l’usage de l’arme par les policiers s’ils sont en danger

Par Sarita Modmesaïb
22 septembre 2023 14:41 Mis à jour: 22 septembre 2023 14:41

Un nouveau sondage exclusif CSA pour CNEWS, révèle que les Français sont en très grande majorité favorables à l’usage de leurs armes de service par les policiers quand leur intégrité physique est menacée.

Si les violences policières font couler beaucoup d’encre en France, on aborde peu les violences auxquelles doivent faire face ces mêmes policiers, mettant parfois leur vie en danger.

Ce nouveau sondage montre que les Français soutiennent en très grande majorité (84% d’entre eux) le fait que les policiers aient recours à leur arme en cas de danger qui porterait atteinte à leur vie.

Cette enquête arrive ainsi quelques jours après la violente agression subie par un policier à Stains (Seine-Saint-Denis) après un refus d’obtempérer. Son collègue avait du sortir son arme et tirer en l’air afin de faire fuir la dizaine d’individus qui les encerclaient.

L’opinion des sondés varie peu en fonction de l’âge ou de la catégorie socio-professionnelle. On notera que les jeunes de 25 à 34 ans sont un peu moins favorables à ce recours (73%) que les autres classes d’âges.

C’est surtout l’opinion politique qui prévaut dans ce sondage: sans surprise, c’est à gauche que le sondage relève le moins d’avis favorables, même s’ils demeurent majoritaires. Seuls 65 % des personnes interrogées proches de la France Insoumise défendent les policiers et gendarmes utilisant leur arme en cas d’atteinte à leur intégrité physique, contre 76 % des sondés proches du Parti socialiste et 72 % pour ceux d’Europe Écologie-Les Verts, reporte CNews.

A droite, les proportions atteignent 94% avec même 99% des proches des Républicains et 100 % chez ceux du parti Reconquête. 93% des sympathisants du parti présidentiel Renaissance y sont aussi favorables.

En cas d' »absolue nécessité et de manière strictement proportionnée »

Depuis 2017, l’article L435-1 du code de la Sécurité intérieure prévoit que les policiers et les gendarmes peuvent faire usage de leurs armes en cas d' »absolue nécessité et de manière strictement proportionnée », notamment lorsque des atteintes à la vie ou l’intégrité physique sont portées contre eux.

Les policiers peuvent ainsi faire feu sur un véhicule « dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui ».

Cette mesure, pourtant très encadrée, est remise en question, notamment depuis le décès de Nahel, cet adolescent tué en juillet dernier par un policier après un refus d’obtempérer.

 

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.