Pour le général Martinez, « résister à l’islam doit devenir un acte patriotique »

Par Paul Tourège
9 octobre 2019 19:22 Mis à jour: 10 octobre 2019 21:45

L’ancien général de l’armée de l’air considère que les responsables politiques ont trahi « leur mission de protection des Français et l’avenir de la nation » en refusant de regarder la menace islamiste en face et de prendre les mesures nécessaires pour l’endiguer.

Dans un communiqué publié sur Internet dimanche dernier, le général Antoine Martinez revient sur la tuerie perpétrée par le terroriste islamiste Mickaël Harpon dans les locaux de la préfecture de police le jeudi 3 octobre.

« […] Après les centaines de morts qui ont endeuillé la France et les milliers de blessés qui l’ont meurtrie au cours des dernières années, un nouveau carnage frappe notre pays avec quatre morts et plusieurs blessés, non plus de la main de l’ennemi dans l’espace public, mais dans une enceinte officielle abritant un service de l’État assurant une de ses missions régaliennes, de surcroît de la main d’un traître – appartenant à ce service – passé à l’ennemi. Cette fois, la mort est venue de l’intérieur », commence l’ancien soldat.

« […] Malgré plusieurs alertes sur sa radicalisation après sa conversion à l’islam, ce djihadiste potentiel était employé dans l’un des services de renseignement chargé de la lutte contre l’islamisme, disposait d’une habilitation ‘secret défense’ – qui plus est, renouvelée récemment – et avait donc accès à des informations ultra-sensibles notamment celles en lien avec l’islam dit radical. C’est sidérant ! », ajoute-t-il.

« Le déni de réalité dont se rend coupable l’État est grave et criminel »

Pour l’auteur de l’ouvrage Quand la Grande Muette prendra la parole, la pression médiatique, le règne de la bien-pensance et du politiquement correct empêchent « la classe politique et en particulier ceux qui dirigent le pays d’agir dans l’intérêt des Français et notamment de leur sécurité », de peur d’être cloués au pilori en étant taxés de racisme ou d’islamophobie.

« Or, l’islamophobie n’est que la conséquence logique de la teneur des textes fondateurs de l’islam et les carnages que leur application radicale produit à travers le monde. En refusant de nommer l’ennemi, les responsables politiques commettent une lourde faute et mettent en danger la vie des citoyens. Le déni de réalité dont se rend coupable l’État est grave et criminel », affirme le natif d’Oran.

« Et cet ennemi est à présent, non plus seulement sur le territoire, mais au cœur même de l’État, dans nos institutions, dans nos services publics, dans nos transports, dans notre police, dans nos armées. On ne peut pas s’empêcher dans le cas particulier de ces dernières, de s’interroger. Par exemple, combien de soldats français musulmans effectuent chaque année le pèlerinage à La Mecque ? Dans quel état d’esprit rejoignent-ils leur unité après avoir scandé avec des dizaines, des centaines de milliers de pèlerins ces prières de haine contre les non-musulmans ? »

« […] Notre pays est gangrené de l’intérieur et nos dirigeants, au lieu de prendre conscience de la menace et de la contrer, accompagnent cette islamisation criminelle de la France. C’est ainsi que la cathédrale Saint-Louis des Invalides a été profanée par la prière islamique au cours d’un concert, et qu’on a également facilité l’organisation d’une conférence à Paris par la Ligue islamique mondiale. Et que dire du rapatriement des djihadistes d’Irak et de Syrie avec leurs enfants, véritables bombes à retardement ? », poursuit l’ancien élève de l’École de l’air.

« La situation est donc extrêmement grave et si la 5e colonne a facilité le carnage du 13 novembre 2015, la tuerie de la préfecture de police confirme l’existence d’un ennemi intérieur prêt à passer à l’action. Il n’y a plus de frontière entre l’ennemi et l’ennemi intérieur », ajoute-t-il.

« Les responsables politiques trahissent leur mission de protection des Français »

Selon le président des Volontaires pour la France, en refusant de considérer à sa juste valeur l’ampleur de la menace islamiste sur le territoire national, la classe politique aux affaires est loin d’être à la hauteur de la tâche qui lui incombe et met les Français en danger.

« En niant la menace et son caractère religieux dont se réclament les djihadistes, les responsables politiques trahissent leur mission de protection des Français et l’avenir de la nation qui devrait être leur priorité. Nos concitoyens doivent prendre conscience que nous sommes dorénavant face à une guerre sainte menée au nom de l’islam par les soldats d’Allah. Il faut donc s’y préparer, nous sommes prévenus. Résister à l’islam doit devenir un acte patriotique », souligne le général Martinez.

« Ce carnage de la préfecture de Paris se produit au plus mauvais moment pour le président de la République et pour le gouvernement, quelques jours après le lynchage d’Éric Zemmour (exécuté parce qu’il dit la vérité), le lendemain de la grande manifestation des policiers exprimant leur colère et juste avant le lancement du débat sur l’immigration. Il va bien falloir que le pouvoir comprenne que la France n’est pas simplement une start-up, que c’est une pure folie que de continuer à laisser entrer une immigration de culture hostile à notre civilisation », renchérit le haut gradé.

« L’islam doit être soumis aux lois de la République »

Et Antoine Martinez de proposer quelques pistes afin de parer au plus pressé et d’endiguer la menace islamiste sans délai.

« Il faut dans l’immédiat écarter des services publics et notamment régaliens ceux qui sont suivis pour radicalisation, fermer les mosquées salafistes et renvoyer leurs imams. Et à ceux qui invoqueraient l’État de droit pour ne rien faire, on répondra que nous sommes en guerre et que de toutes façons le droit est un outil à la disposition du pouvoir pour lui permettre de légitimer son action. Il peut donc être modifié et confirmé par le Parlement. Ainsi l’État de droit est respecté. »

« L’islam doit être soumis aux lois de la République, et ceux qui ne l’acceptent pas doivent partir, voire être poussés vers la sortie. Car entre nos cercueils et leur valise, il va falloir choisir », conclut le général Martinez.

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