Premiers retours en Eurostar pour les Français de Londres, pressés d’arriver pour Noël

Par Epoch Times avec AFP
23 décembre 2020 13:20 Mis à jour: 23 décembre 2020 13:24

A condition de s’être organisés pour se faire dépister à temps, des Français de Londres ont profité mercredi matin de la reprise des liaisons en Eurostar pour rentrer passer Noël en famille.

Peu avant le départ du premier train à la gare de Saint- Pancras à 09H06 locales et GMT, le terminal restait bien plus calme qu’il ne l’est habituellement à deux jours de Noël.

Quelques passagers se pressaient aux guichets ou se présentaient à l’embarquement, traînant leurs valises et sortant leur sésame: un résultat de test négatif.

« Les vacances en famille, c’est important »

« J’avais déjà pris un billet lundi, finalement ils l’ont repoussé à aujourd’hui, j’espère pouvoir partir », a expliqué à l’AFP Francesco, 28 ans, étudiant dans la capitale britannique. « Les vacances en famille, c’est important. »

Un peu plus loin, une passagère attendait nerveusement alors que passent les minutes, les yeux rivés sur son téléphone portable: elle attendait les résultats de son test, toujours pas arrivés.

« Sur le premier train il y a soixante personnes » sur un potentiel de près de 900 places disponibles, a précisé à l’AFP un porte-parole d’Eurostar.

Ce n’est que mardi soir, 48 heures après avoir interdit les arrivées du Royaume-Uni en raison d’une souche, selon Londres, plus contagieuse du nouveau coronavirus, que les autorités françaises ont ouvert la voie au retour de leurs ressortissants.

« Disposer, du résultat d’un test négatif »

Les Français et les étrangers qui résident en France ou dans l’espace européen, ainsi que ceux qui « doivent effectuer des déplacements indispensables », peuvent désormais repasser la frontière mais doivent « disposer, avant le départ, du résultat d’un test négatif  … de moins de 72 heures », soit PCR, soit antigénique, à condition qu’il soit sensible au coronavirus et à son variant, selon le gouvernement français.

A Saint -Pancras, des agents distribuent des listes de laboratoires permettant de se faire tester. Certains passagers sont repartis bredouilles, sans avoir pu prendre le train.

Sur le port de Calais également, des véhicules avec passagers ont débarqué en provenance de Douvres dans la nuit de mardi à mercredi, après la réouverture du trafic sortant accompagné du Royaume-Uni, a constaté un correspondant de l’AFP.

Côté du tunnel sous la Manche

Du côté du tunnel sous la Manche, le premier passager est passé vers 02H00 du matin, et les premiers camions devaient -le temps de faire les tests- franchir le Pas-de-Calais en fin de matinée, selon une porte-parole de Getlink (Eurotunnel).

Clément Beaune, secrétaire d’État français aux Affaires européennes, a évoqué une « adaptation » du nombre de trains et avions reliant le Royaume-Uni à la France en accord avec les opérateurs, pour satisfaire un possible pic de la demande.

« Ce n’est pas un encouragement à venir pour n’importe quel motif, mais nous sommes dans la période de fêtes, on cherche toujours des solutions pour nos ressortissants. C’est très encadré. On estime que c’est suffisamment sûr et fiable », a-t-il ajouté sur BFM TV.

Quatre allers-retours Londres-Paris

« On n’a pas constaté un afflux de réservations, donc il n’a pas de raison de rajouter des trains. … Il n’y a pas de rush », a indiqué le porte-parole d’Eurostar.

La compagnie (filiale de la SNCF) a repris son service -très réduit pour cause de pandémie- de quatre allers-retours Londres-Paris et deux allers-retours Londres-Bruxelles par jour.

Air France a parallèlement réactivé mercredi son programme de vol habituel, soit quatre aller-retour entre Paris et Londres, deux entre Paris et Manchester et un entre Paris et Edimbourg.

Pendant les 48 heures de suspension des flux en provenance du Royaume-Uni, Air France n’avait maintenu que deux allers pour Londres et un pour Manchester, les avions revenant sans passagers mais avec des marchandises cargo à bord.

Focus sur la Chine – La faiblesse de l’armée chinoise exposée

Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.