Premiers soins naturels : les plantes qui accélèrent la guérison des fractures et soulagent la douleur

Soulager le gonflement et la douleur grâce à l'arnica.
Photo: Preechai_K/Shutterstock
Pendant la période de convalescence de trois mois, Erica Kuo a eu recours à des tisanes, des huiles botaniques et des crèmes qu’elle appliquait directement sur la blessure pour réduire le gonflement et soulager la douleur, tout en soutenant le processus naturel de guérison de son corps.
Les remèdes naturels, a souligné Erica Kuo dans une émission télévisée, peuvent contribuer efficacement à la récupération et au soulagement, réduisant ainsi le besoin de recourir à des analgésiques conventionnels.
Soulager le gonflement et la douleur
Les fractures ne se limitent pas à restreindre la mobilité – elles peuvent également entraîner des douleurs importantes et des troubles du sommeil, laissant les personnes affectées épuisées, tant physiquement qu’émotionnellement.
1. Les « herbes d’or » pour les soins en cas de traumatisme
Pour gérer les traumatismes – qu’il s’agisse de fractures, de contusions ou d’inflammations -, plusieurs plantes sont depuis longtemps utilisées dans la médecine traditionnelle pour leurs propriétés curatives. Ces « herbes d’or » sont reconnues pour soulager la douleur, réduire le gonflement et favoriser la régénération des tissus, ce qui les rend précieuses pour les soins post-traumatiques.
Arnica
L’arnica, une plante originaire des régions alpines et des champs ouverts, est reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques naturelles, explique Erica Kuo.
Une revue systématique, publiée dans la revue Plants en novembre 2024, a révélé que plusieurs essais cliniques ont démontré les effets significatifs de l’arnica dans la réduction de l’enflure postopératoire, de la douleur et des ecchymoses.
Consoude
La consoude est traditionnellement utilisée pour favoriser la guérison des fractures, de l’arthrose et d’autres affections osseuses. Elle favorise la cicatrisation des plaies et stimule la régénération osseuse, selon Erica Kuo.
Méthode : la consoude est couramment utilisée sous forme de cataplasme ou de compresse. Préparer une décoction en faisant frémir des feuilles ou des racines de consoude séchées dans de l’eau pendant 10 à 15 minutes. Laisser refroidir légèrement, puis tremper un linge propre dans le liquide et l’appliquer sur la zone concernée pendant 20 à 30 minutes, jusqu’à 3 fois par jour. Éviter toute application sur des plaies ouvertes ou une peau abîmée, car la consoude contient des composés qui peuvent être absorbés par la circulation sanguine.
Millepertuis
L’huile infusée de millepertuis présente généralement une couleur rouge violacé ou rouge orangé, contrairement à la teinte jaune de l’huile d’arnica. Le millepertuis est souvent consommé en complément alimentaire pour aider à gérer la dépression. Par ailleurs, cette plante est réputée réduire la sensibilité à la douleur après une blessure et peut être prise par voie orale pour favoriser le sommeil chez les patients souffrant d’insomnie liée à une fracture.
Méthode : pour soulager la douleur, Erica Kuo recommande d’utiliser des préparations sous forme de pâte plutôt que des huiles, car elles adhèrent mieux à la peau et procurent un effet plus durable.

Les « herbes d’or » pour les soins traumatologiques. (Epoch Times)
Après avoir appliqué une compresse froide pour réduire le gonflement et la douleur, on peut boire de la tisane d’achillée millefeuille. Erica Kuo décrit l’achillée comme « une alternative naturelle aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ».

L’achillée millefeuille pour soulager la douleur. (Natalia Melnychuk/Shutterstock)
Méthode : faire infuser 2 à 3 cuillères à café d’achillée séchée pour obtenir environ 250 ml de tisane, à boire 3 fois par jour.
Autre option : mélanger 5 ml d’hydrolat d’achillée avec 250 ml d’eau chaude, et en boire jusqu’à 3 fois par jour.
La dose d’hydrolat d’achillée peut être augmentée jusqu’à un maximum de 10 ml par prise.
Huile végétale aux plantes pour la récupération après une blessure
Erica Kuo a partagé une recette d’huile végétale réparatrice formulée pour soutenir la guérison des fractures et soulager les entorses ainsi que les blessures dues aux mouvements répétitifs, comme la ténosynovite de De Quervain (également appelée « tendinite de la jeune maman », une inflammation des tendons due à une surutilisation du poignet et du pouce, fréquente chez les jeunes mères) et le syndrome du canal carpien, causé par une pression sur le nerf médian au niveau du poignet, entraînant douleur, engourdissements ou picotements dans la main.
Après le bain, appliquer l’huile mélangée directement sur la zone concernée. Il n’est pas nécessaire de masser – laisser simplement l’huile pénétrer dans la peau. En cas de fracture, attendre environ 20 minutes avant de mettre une attelle ou un dispositif de fixation.
Fractures, syndrome du canal carpien, lésions du ligament croisé antérieur (LCA), ténosynovite de De Quervain, entorses, lésions tendineuses et autres affections des tissus mous.
S’appuyant sur sa propre expérience, Erica Kuo a partagé les recommandations suivantes pour les personnes en convalescence après une fracture :
• Avoir des remèdes à base de plantes à portée de main : garder des onguents ou des huiles essentielles – comme l’arnica ou le millepertuis – à disposition pour les urgences. Ces remèdes peuvent être essentiels en l’absence de soins médicaux immédiats.
• Éviter la thérapie par la chaleur au début : ne pas appliquer de chaleur durant le premier jour suivant la blessure, car cela peut augmenter le risque d’apparition d’un abcès.
• Assurer un bon alignement osseux : après une fracture, l’alignement des os doit être vérifié et confirmé par un professionnel de santé. Une mauvaise consolidation peut entraîner des douleurs chroniques, même avec l’usage de remèdes naturels.
• Être attentif aux allergies aux plantes : certaines plantes peuvent provoquer de graves réactions allergiques et doivent être utilisées avec précaution. Erica Kuo mentionne le cas d’un patient ayant appliqué directement sur la peau des feuilles écrasées de Plectranthus amboinicus (connu sous le nom d’origan cubain), ce qui a entraîné d’importantes cloques. Sans traitement, ce type de réaction peut évoluer vers une infection bactérienne, voire une septicémie, posant un risque sérieux durant la guérison.
• Augmenter l’apport en protéines de qualité : les personnes souffrant de fractures devraient consommer davantage de protéines de haute qualité, comme du poisson, des œufs et des produits laitiers, ainsi que des minéraux et oligoéléments essentiels comme le calcium, le magnésium et le silicium. Il convient aussi d’éviter une consommation excessive d’aliments excitants ou inflammatoires, qui pourraient aggraver l’inflammation.
• Rester modérément actif : un repos prolongé au lit peut favoriser la dépression ; maintenir une certaine interaction sociale est donc bénéfique pendant la récupération. Les fractures des jambes entraînent souvent une perte musculaire et un affaiblissement, rendant les exercices de rééducation essentiels pour retrouver force et mobilité.

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