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Présidentielle 2022 : n’ayant pas été invité aux débats télévisés, Jean Lassalle « envisage fortement » de se retirer

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Le candidat à la présidence française Jean Lassalle prononce un discours lors de l'audition des candidats à la présidence par l'association des maires de France à Montrouge, au sud de Paris, le 15 mars 2022.

Photo: THOMAS COEX/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Déçu, le candidat à la Présidentielle Jean Lassalle « envisage fortement » de se retirer de la course à l’Élysée, ainsi qu’il l’a indiqué ce mardi lors d’un grand oral à Montrouge en région parisienne.
Ce mardi 15 mars, à l’occasion de la Rencontre des libertés locales, qui s’est déroulée à Montrouge, Jean Lassalle a confié qu’il envisageait « fortement à l’heure qu’il est », de se retirer de la présidentielle, déplorant ne pas être invité à certains débats télévisés. La veille, une première soirée télévisée avait été organisée sur TF1, La France face à la guerre, mais seulement huit candidats à la présidentielle sur 12 étaient présents, lui, faisant partie des oubliés.

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« Cette élection n’a plus aucun sens, elle ne ressemble plus à rien »
« Je ne sais pas si je serai encore candidat ce soir, parce que cette élection n’a plus aucun sens, elle ne ressemble plus à rien », a lancé le député des Pyrénées-Atlantiques au public, composé des trois grandes associations d’élus locaux, à savoir l’Association des maires de France, l’Assemblée des départements de France et Régions de France. « C’est l’élection suprême, d’un des plus grands pays du monde, et regardez, il reste deux malheureux débats auxquels je ne suis même pas invité, pas plus qu’hier soir », a-t-il lancé.
« Hier soir, il y avait quand même une famille pour qui j’avais du respect, c’était la famille Bouygues », propriétaire de TF1, qui avait « véritablement passé un contrat avec le président Mitterrand, avec le président Chirac sur l’honneur, sur la culture, sur les engagements », a-t-il indiqué, pointant que « tout ça a volé en éclat ».

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« Je continuerai le combat »
« À partir de quel moment trahit-on ? » s’est encore interrogé l’homme évincé. Il n’a pas manqué de remercier les élus pour leurs parrainages et leurs messages de soutien. « Il est un moment où vous ne pouvez plus faire semblant », a-t-il encore souligné, et tout en conseillant à son auditoire de ne pas abdiquer, il a déclaré que s’il venait à ne plus être candidat, il continuerait cependant le combat.  
Il a notamment promis : « Je formerai les jeunes, je leur apprendrai à être plus courageux que nous. » Car « nous n’avons été que des lâches, au cours de ces trente dernières années », s’est-il désolé, précisant bien au public qu’il ne s’agissait pas d’eux, qui ont « subi », mais de ceux qui se trouvent à son échelon.