« Probable que nous ayons tous acquis une forme d’immunité collective », estime Olivier Véran

Par Sarita Modmesaïb
4 janvier 2022 15:39 Mis à jour: 4 janvier 2022 15:43

Le ministre de la santé, Olivier Véran, était l’invité de France Inter lundi 3 janvier. Il a émis l’hypothèse que « peut-être » nous faisions face à « la dernière des vagues » de Covid-19.

Si Omicron fait beaucoup parler de lui, entrainant même de nouvelles mesures, il sonnerait peut-être bien la fin du covid…

« Vu le taux de contaminations dans notre pays et sur la planète, il est probable que nous ayons tous acquis une forme d’immunité ou par la vaccination, ou par l’infection, ou les deux », a estimé lundi Olivier Véran sur France Inter.

Selon le ministre de la Santé, dès la 1ère vague, alors qu’il n’y avait pas de vaccin, « 4 à 5% de la population avait atteint une forme d’immunité », il lui semble probable qu’à « l’issue de la vague Omicron », l’immunité sera « largement supérieure à 50%, voire quasiment de l’ordre de 100% avec la vaccination ».

Aussi, déduit-il prudemment qu’il s’agira « peut-être » de la « dernière des vagues » du Covid-19.

Omicron et Delta en présence

Concernant la propagation du variant Omicron, Olivier Véran s’est montré moins optimiste pour les prochaines semaines.

« Pour l’instant, je ne vois pas de ralentissement de la circulation d’Omicron », a-t-il estimé, alors que « nous sommes sur un plateau élevé de circulation du Delta ». Les contaminations vont donc « continuer à augmenter dans les prochains jours, a-t-il insisté. Nous allons passer un mois de janvier difficile à l’hôpital ».

Concernant l’état des hôpitaux, le ministre indique que « sur 400 000 lits de médecine que comptent nos hôpitaux, 20 000 sont déjà occupés par des patients Covid, avant même la vague Omicron ». Toutefois, il temporisent rappelant qu’Omicron « provoque moins » d’hospitalisation en réanimation.

Une 4ème dose en vue

« On fait face à deux menaces qui se conjuguent, se cumulent et appellent une même réponse, la vaccination avec rappel », martelle le ministre qui rajoute ainsi que, sans « pouvoir le dire avec assurance« , la question de la 4e dose devrait « se poser assez vite pour les personnes fragiles dans notre pays« , ciblant les personnes « immunodéprimées ou très âgées« .

 

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