En Ardèche, la préfecture vient de prendre un arrêté pour abattre des daims qui , d’après leur jugement, restent nuisibles pour la sécurité et pour les cultures environnantes.
De jolis mammifères vont être abattus et leurs jours sont en danger. La préfecture de l’Ardèche dans la région Auvergne-Rhône-Alpes vient de prendre un arrêté pour faire abattre quatre daims qui depuis fin 2017, ont été repérés dans la nature, aux abords de la commune de Préaux.
Selon la préfecture, la présence de ces animaux dans la nature peut « conduire à des déséquilibres et des désordres. Ils compromettent la sécurité et les cultures« .
Lors d’une battue aux chevreuils en décembre dernier, la présence de ces animaux avait été signalée aux services de l’État par des chasseurs qui avaient repéré les daims. Ils envoient alors un courrier à la mairie et à la préfecture. Selon cette dernière, les daims se seraient échappés de leur enclos situé dans une propriété privée située à Saint-Victor, indique Le Dauphiné Libéré.
Estimant qu’ils représentent un danger pour la sécurité et pour les cultures, l’État n’a donc pas trouvé de solution. Le mot d’ordre est qu’ils soient tués à une date qui n’est pas encore connue.
https://twitter.com/chrisjf5/status/970233456444821504
Une méthode bien brutale
Après avoir pris connaissance de cette décision, l’association One voice, mobilisée pour les droits des animaux a décidé de déposer un recours contre cet arrêté préfectoral pour tenter d’épargner les quatre daims.
« Il s’agit de la vie d’animaux sauvages. On ne trouve aucune autre solution que de les abattre ? C’est vraiment scandaleux et c’est toujours le cas maintenant en France. Nous faisons un recours car ce n’est pas une solution. On ne va pas avoir recours à chaque fois au fusil pour régler les problèmes de faune sauvage ? Il y a certainement un lieu qui peut accueillir ces daims », a réagi ce mardi matin Murial Arnal, la présidente de l’association sur les ondes de France Bleu.
Deux Lieutenants de louveterie seront donc chargés de tuer ces daims. Ils ne connaissent toujours pas quand aura lieu la battue.
"Ces daims représenteraient un danger pour la sécurité de tout un chacun" Il semble que le simple fait d'être un animal libre pose problème à certains. Nous intentons un recours contre l’arrêté préfectoral appelant à les « détruire ». https://t.co/nDbdL25NzD
— One Voice (@onevoiceanimal) March 4, 2018
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