Les rapports d’incidents indésirables aux États-Unis font état de 966 décès à la suite de la vaccination contre le Covid-19

Par Celia Farber
8 mars 2021 14:39 Mis à jour: 9 mars 2021 07:42

Selon les rapports d’incidents indésirables recueillis par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA), 966 personnes sont mortes après avoir reçu un vaccin à ARNm contre le Covid-19.

Entre le 14 décembre et le 19 février, 19 769 rapports ont été transmis au système de signalisation des effets indésirables des vaccins (VAERS) à la suite d’injections du vaccin à ARNm Moderna ou Pfizer BioNTech (les deux seuls vaccins administrés pendant la période évaluée). À l’heure actuelle, les données du VAERS ne sont pas disponibles après le 19 février.

Les 966 décès représentent 5 % du nombre total de rapports d’effets indésirables. Parmi ceux qui sont décédés, 86 (8,9 %) sont morts le jour même où ils ont reçu l’injection. 129 autres (13,4 %) sont morts le lendemain. 97 autres sont morts dans les 2 jours, et 61 dans les 3 jours.

Au total, 514 (53,2 %) sont morts dans la semaine. 173 sont morts dans les 7 à 13 jours. 106 dans les 14 à 20 jours.

85 % des décès sont survenus chez des personnes de plus de 60 ans ; chez les personnes en dessous de 60 ans, il y a eu 5 décès chez les 20-29 ans, 8 chez les 30-39 ans, 20 chez les 40-49 ans et 57 chez les 50-59 ans.

Pour des informations détaillées tirées des rapports du VAERS, voir les tableaux fournis en lien à la fin de cet article.

Informations tirées des rapports du VAERS sur les vaccinations à l’ARNm contre le Covid-19. (source: CDC américains)

Comparaison avec les vaccins antigrippaux

Aucun des vaccins à ARNm n’est approuvé par la FDA, mais ils disposent d’une autorisation d’utilisation d’urgence (AUE). Ils se distinguent des vaccins traditionnels en ce sens qu’ils n’utilisent aucune partie de l’agent pathogène suspect pour stimuler le système immunitaire, mais plutôt l’ARN messager des nucléosides.

Le Dr Christian Perrone, responsable des maladies infectieuses à l’Hôpital de Garches en France, a déclaré dans une plainte déposée en Europe :

« Les premiers vaccins qu’ils nous proposent ne sont pas des vaccins. Ce sont des produits de thérapie génique. Ils […] injectent des acides nucléiques qui vont amener nos propres cellules à produire des éléments du virus. »

Le taux de mortalité consécutif à la vaccination par l’ARNm de Covid est beaucoup plus élevé que celui consécutif à la vaccination contre la grippe.

Les données du CDC ne permettent qu’une estimation approximative du taux de mortalité à la suite de la vaccination antigrippale.

Pour la saison grippale 2019-2020, le CDC rapporte que 51,8 % de la population américaine a reçu un vaccin, soit environ 170 millions de personnes.

Le VAERS rapporte qu’au cours de l’année civile 2019 (et non de la saison grippale 2019-2020), il y a eu 45 décès à la suite de la vaccination. Pour situer le contexte, le VAERS fait état de 46 décès en 2018 et de 20 décès en 2017.

Les 45 décès en 2019 se produisent à un taux de 0,0000265 %, lorsqu’on le calcule en utilisant le nombre de vaccins administrés pendant la saison grippale 2019-2020.

Au 19 février, 41 977 401 vaccins contre le Covid-19 avaient été administrés et 966 décès ont été signalés à la suite de la vaccination, ce qui représente un taux d’environ 0,0023 %.

Le système VAERS

Le système VAERS a été mis en place en 1990, afin de saisir les réactions imprévues des vaccins. Il est critiqué à la fois pour le fait que n’importe qui peut soumettre un rapport et pour le fait qu’il ne capte qu’une fraction des incidents indésirables.

Le site web du VAERS décrit le système de cette manière :

« Créé en 1990, le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) est un système national d’alerte précoce destiné à détecter les éventuels problèmes de sécurité des vaccins homologués aux États-Unis. Le VAERS est cogéré par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis. Le VAERS accepte et analyse les rapports d’événements indésirables (effets secondaires possibles) après qu’une personne a été vaccinée. Tout le monde peut signaler un événement indésirable au VAERS. Les professionnels de la santé sont tenus de signaler certains événements indésirables, et les fabricants de vaccins sont tenus de signaler tous les événements indésirables qui sont portés à leur connaissance.

« Le VAERS est un système de signalement passif, ce qui signifie qu’il repose sur les individus pour qu’ils envoient des rapports sur leurs ressentis aux CDC et à la FDA. Le VAERS n’est pas conçu pour déterminer si un vaccin a causé un problème de santé, mais il est particulièrement utile pour détecter des modèles inhabituels ou inattendus de déclaration d’événements indésirables qui pourraient indiquer un éventuel problème de sécurité d’un vaccin. De cette façon, le VAERS peut fournir aux CDC et à la FDA des informations précieuses sur la nécessité d’un travail et d’une évaluation supplémentaires pour mieux évaluer un éventuel problème de sécurité. »

Sans diagnostic médical ou autopsie, le rapport d’un incident indésirable à la suite d’une vaccination ne constitue pas une preuve que la vaccination a causé des symptômes particuliers.

Dans une réponse à Epoch Times, à propos du rapport de décès du VAERS, Steven Danehy, directeur des relations médiatiques mondiales de Pfizer, a écrit :

« À ce jour, des millions de personnes ont été vaccinées avec notre vaccin. Les événements indésirables graves, y compris les décès qui ne sont pas liés au vaccin, sont malheureusement susceptibles de se produire à un rythme similaire à celui de la population générale. »

Moderna n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

La base de données VAERS est très riche en informations et peut être difficile à suivre pour certains utilisateurs. Epoch Times a extrait ses données aussi clairement que possible dans les tableaux fournis dans le lien ci-dessous.

Sur le lien ci-dessous se trouvent des tableaux contenant, sous l’onglet « All Deaths Readable », des descriptions de ce qui est arrivé aux patients – les effets qu’ils ont subis tels que rapportés par les travailleurs de la santé et/ou les parents, ou d’autres témoins ; les numéros d’identification VAERS (utilisés pour rechercher un dossier complet dans la base de données VAERS) ; le type de vaccination ; le fabricant ; le nom de la vaccination ; la date de réception ; l’âge, le sexe et l’état de chaque destinataire ; ainsi que les antécédents médicaux ; et les autres médicaments que les patients prenaient.

Summary_of_VAERS_deaths_through_Feb_19th

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.