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Refus d’obtempérer à Bagneux : suite à une arrestation violente, une enquête est ouverte

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Hospitalisé pour une fracture à la cheville, il est défavorablement connu des services de police.

Photo: : BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le parquet de Nanterre, sollicité à propos d’une violente interpellation dans les Hauts-de-Seine dont la vidéo avait été vue dimanche soir près d’un million de fois sur X, a indiqué qu’« une enquête avait été ouverte samedi soir à Bagneux suite à des faits notamment de refus d’obtempérer aggravé ».
Le journal Le Parisien a révélé les faits sous le titre « refus d’obtempérer à Bagneux : la vidéo d’une arrestation violente largement relayée ». Ces images devenues virales sur internet avaient été visionnées dimanche soir près d’un million de fois sur le réseau X, anciennement Twitter. L’AFP a pu les géolocaliser et confirmer qu’elles avaient bien été tournées à la frontière entre les villes de Bagneux et de Fontenay-aux-Roses.

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Une personne en garde à vue
Une personne a été placée en garde à vue, a indiqué le parquet, sans préciser s’il s’agissait de l’homme qu’on voit à terre sur les images. « Après expertise psychiatrique », cette personne « a fait l’objet dimanche d’une hospitalisation d’office », a encore précisé le ministère public, sans livrer de détails quant à l’état de santé de l’homme.
La préfecture des Hauts-de-Seine, sollicitée par l’AFP, a indiqué que l’homme qui circulait à deux roues avait « refusé d’obtempérer, grillé un feu puis percuté une voiture de police ». Selon le Parisien, le conducteur serait ensuite descendu de son deux-roues avant d’être rattrapé par la police.
Deux policiers blessés
La préfecture a assuré que l’homme interpellé était « un peu agité, peu cohérent » mais n’était « pas blessé » et avait pour cette raison été présenté à un médecin. Elle a également déclaré que deux policiers avaient été blessés et s’étaient vu prescrire un et sept jours d’incapacité totale de travail (ITT). La préfecture n’a souhaité faire « aucun commentaire » sur les circonstances de l’interpellation.