Robert Kennedy Jr. discute de Fauci, des vaccins et du pouvoir des Big Pharma (1re partie)

Par Joseph Mercola
4 avril 2022 17:44 Mis à jour: 5 avril 2022 17:23

Des centaines d’études montrent qu’il détruit la santé et provoque des réductions spectaculaires du QI, puisqu’il s’accumule dans le cerveau. En 1997, ils ont commencé à le retirer, mais ils ont essentiellement remplacé une substance nocive pour le cerveau par une autre substance nocive.

1re partie de l’interview   2e partie de l’interview

Le 21 mars 2022, Megyn Kelly du Megyn Kelly Show a interviewé Robert F. Kennedy Jr. au sujet des vaccins, de la censure, des affirmations faites dans son livre à succès The Real Anthony Fauci  – the power of Bill Gates and Big Pharma, and the global war on democracy and public health / Le vrai Anthony Fauci – le pouvoir de Bill Gates et de Big Pharma, et la guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique.

Megyn est toute une intervieweuse et je n’ai jamais vu quelqu’un repousser autant les limites de Bobby au cours d’une interview. Elle a une confiance en elle incroyable pour s’opposer aussi durement à l’un des plus grands cerveaux qui comprend la vérité sordide sur ce qui s’est passé dans l’intrusion de la cabale mondiale dans les soins de la santé.

Le problème, c’est qu’il est plus qu’évident qu’elle a largement avalé la propagande de la pilule bleue des médias grand public et, bien qu’elle soit d’accord avec Bobby sur quelques points, elle réfute ses faits bien documentés avec des sources bien moins crédibles, en utilisant des insertions éditoriales auxquelles Bobby n’a pas la possibilité de répondre.

L’interview complète était si longue – 4 heures – qu’elle a été divisée en deux parties. Ci-dessous, je vais passer en revue quelques points saillants. Pour en savoir plus, je vous invite à l’écouter quand vous en aurez le temps.

RFK sur le régime de vaccination

Alors que beaucoup de gens sont prompts à qualifier M. Kennedy d’être « contre les vaccins », il est catégorique : il n’a jamais été contre les vaccins en tant que tels. « C’est un terme péjoratif que l’on m’applique pour me marginaliser et me faire taire », dit-il, ajoutant :

« Ce que j’ai dit, c’est que nous devrions avoir des vaccins sûrs. Nous devrions avoir une science solide et de qualité. Nous devrions avoir des législateurs qui sont indépendants de l’industrie pharmaceutique qui profite [des] vaccins. »

La première incursion de M. Kennedy dans le domaine des vaccins, qui a débuté il y a 17 ans, visait à éliminer le mercure des vaccins pour enfants, car le mercure est une neurotoxine. Auparavant, il avait passé 35 ans à essayer d’éradiquer le mercure du poisson, « et personne ne m’a traité d’être contre les poissons », dit-il.

Des centaines d’études montrent que le mercure détruit la santé et entraîne une baisse spectaculaire du QI. Il cite des recherches montrant que l’éthylmercure provenant des vaccins s’accumule dans le cerveau à un degré bien plus élevé que le méthylmercure provenant du poisson.

En fait, les singes exposés à des vaccins contenant du mercure avaient deux fois plus de mercure dans leur cerveau que ceux exposés au mercure alimentaire. Le mercure contenu dans les vaccins se transforme également en mercure organique, qui est le plus toxique.

« Le mercure est cumulatif et […] les enfants sont très exposés au mercure. Les vaccins sont bien pires [que le mercure alimentaire], et nous le savons grâce aux études de la FDA (United States Food and Drug Administration). Leurs études internes montrent que les enfants […] reçoivent d’énormes quantités de mercure – des centaines de fois supérieures à l’exposition maximale sans danger fixée par l’EPA (United States Environmental Protection Agency) – par le biais de ces vaccins », souligne M. Kennedy.

L’augmentation du taux d’autisme est un phénomène réel

En 1997, la Food and Drug Administration américaine a commencé à retirer les conservateurs de mercure des vaccins pour enfants, mais des vaccins contenant du mercure sont encore administrés aux enfants en Afrique. Le vaccin contre la grippe contient aussi du mercure et est administré aux femmes enceintes.

Selon Robert Kennedy, c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les taux d’autisme n’ont pas diminué après le retrait de l’éthylmercure de la plupart des vaccins pour enfants. En effet, à peu près au même moment, les femmes enceintes et les bébés de 6 mois et plus ont tout à coup été invités à se faire vacciner contre la grippe chaque année, et ce vaccin contient une « énorme quantité, 25 microgrammes » de mercure.

Alors que Megyn Kelly suggère que le taux d’autisme a continué à augmenter pour la simple raison que nous sommes meilleurs à le diagnostiquer, une façon de parler typique du discours dans l’industrie, M. Kennedy n’est pas d’accord, disant :

« Voilà ce qu’il en est, Megyn […] Il n’est tout simplement pas vrai que nous le remarquons davantage. Vous voulez dire que nous le l’avions pas remarqué auparavant ? […] ne pas remarquer l’autisme, c’est comme ne pas remarquer un accident de train. C’est impossible […]

Ma tante, Eunice, qui était ma marraine, a lancé Special Olympics, à 15 km de chez moi. J’y travaillais tous les week-ends quand j’étais enfant, dès l’âge de 8 ans […] Pendant mes années de lycée, en tant qu’aide, j’ai [également] passé 200 heures au foyer pour des enfants attardés de Wassaic, dans le nord de l’État de New York, et je n’ai jamais vu un cas d’autisme […]

Les enfants autistes d’aujourd’hui qui ne parlent pas, n’apprennent pas à aller aux toilettes, crient, mordent, se frappent la tête, sont violents, marchent sur les orteils – on ne voyait pas de tels enfants dans les années 1960 et 1970. Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais vu quelqu’un de mon âge, j’ai 68 ans, atteint d’autisme. Où sont-ils ? »

Quand le mercure a été retiré, l’aluminium a été ajouté

Qui plus est, l’éthylmercure a été remplacé par un conservateur avec de l’aluminium, et l’aluminium est également une puissante neurotoxine. Ainsi, ils ont simplement remplacé une substance nocive pour le cerveau par une autre substance nocive. « Alors, maintenant, nous donnons aux enfants des vaccins avec de l’aluminium et, au cours de la même visite de santé, nous leur donnons un vaccin au mercure contre la grippe », dit-il en ajoutant :

« Toute personne qui a examiné le comportement du CDC (Centers for Disease Control and Prevention of the United States), du NIH (US National Institutes of Health) et de la FDA lors de la pandémie du COVID comprend que ce sont des industries qui ne s’occupent pas de la santé publique. Elles s’occupent de la promotion des profits pharmaceutiques […]

Ce sont des sociétés [pharmaceutiques] qui ont […] payé les sanctions pénales les plus élevées de toutes les entreprises de l’histoire. Ce sont des criminels en série et ils se sont emparés de l’agence qui est censée nous protéger de leur comportement. »

M. Kennedy poursuit en expliquant que, parmi les agences de réglementation aux États-Unis, l’Agence de protection de l’environnement / Environmental Protection Agency (EPA) est la seule qui ne soit pas redevable aux grandes entreprises pharmaceutiques. Elle est dans la poche de l’industrie pétrolière, « mais elle ne se soucie pas des entreprises pharmaceutiques », dit-il. Lorsque le Congrès a demandé à l’EPA de déterminer quand l’épidémie d’autisme a commencé, la réponse a été très concluante : 1989.

« Que s’est-il passé en 1989 ? En 1986, nous avons adopté le National Vaccine Injury Act / Loi nationale sur les préjudices causés par les vaccins. Nous avons accordé une immunité de responsabilité à toutes les entreprises [de vaccins]. Il y a eu une ruée vers l’or car, tout à coup, le plus grand coût de la production et de la commercialisation des produits pharmaceutiques, à savoir la responsabilité en aval, avait été éliminé.

Ils n’avaient pas non plus à effectuer de tests en amont. Ainsi, deux des plus gros coûts ont disparu. En outre, ils n’ont pas à faire de publicité ni de marketing parce que le produit est destiné à 76 millions d’enfants américains. C’est donc un produit de rêve pour eux et ils peuvent faire payer pratiquement tout ce qu’ils veulent. C’était la ruée vers l’or. Ils ont ajouté tous ces nouveaux vaccins [au calendrier de vaccination des enfants]. La même situation s’est produite dans plusieurs autres pays occidentaux.

Lorsque les gens pensent aux vaccins, ils pensent à la polio et à la variole et aux miracles de l’élimination de ces [maladies]. Mais il est tout à fait inutile de vacciner contre des maladies comme l’hépatite B, qui ne sont même pas contagieuses […] »

Qu’en est-il du vaccin contre la rougeole ?

Quant au vaccin contre la rougeole, la rougeole était effectivement une maladie mortelle au début du siècle mais, en 1963, elle ne tuait que 400 enfants par an, principalement ceux qui souffraient de malnutrition ou d’une autre comorbidité dévastatrice. « Beaucoup d’entre eux étaient des enfants noirs dans le delta du Mississippi », dit M. Kennedy. « [Là], le taux de mortalité était de 1 sur 500 000. »

Lorsque Tony Fauci est entré en fonction, 6 % des enfants américains souffraient de maladies chroniques. En 2006, ils étaient 54 %. ~ Robert F. Kennedy Jr.

Le vaccin contre la rougeole est apparu en 1963 et n’a jamais contenu de thimérosal (conservateur de mercure), car il s’agit d’un vaccin à virus vivant. Ce n’est que dans les années 1990 que nous avons commencé à voir une explosion des troubles neurologiques. L’autisme est monté en flèche, passant de 1 sur 10 000 à 1 sur 44 aujourd’hui, mais d’autres troubles du développement neurologique, comme le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), les retards d’élocution et les tics ont également explosé.1 Nous avons également assisté à une augmentation rapide des allergies alimentaires.

« Lorsque Tony Fauci est entré en fonction, 6 % des enfants américains étaient atteints d’une maladie chronique », explique Robert Kennedy. « En 2006, ils étaient 54 %. Nos enfants aujourd’hui nagent dans un zoo toxique. Et je ne travaille pas seulement sur les vaccins. J’ai fait partie de l’équipe chargée du procès [contre] Monsanto. Je travaille sur les PBDE, les néonicotinoïdes, les PFOS, les PFAS […] les CEM (champs électriques et magnétiques) – tous ces produits chimiques et ondes différentes qui ont commencé au même moment. 

Phil Landrigan, le toxicologue le plus célèbre aux États-Unis, [au] Mount Sinai à New York, a dressé une liste de 11 coupables potentiels de produits toxiques devenus omniprésents en 1989. Il faut trouver quelque chose qui a eu un impact sur tous les groupes démographiques de ce pays, la même année […] il n’y en a qu’un petit nombre […] et l’un d’entre eux est le vaccin.

Je pense que c’est l’ensemble [d’exposition à ce cocktail]. La science montre que tous ces impacts sont cumulatifs. Les enfants d’aujourd’hui sont malades parce que nous bombardons leur système immunitaire de produits toxiques qu’il ne peut tout simplement pas gérer. Les vaccins font partie de cette histoire. Et, à mon avis, c’est probablement la cause unique la plus importante, même si toutes les causes sont très importantes. »

Suppression intentionnelle de l’indication à l’autisme 

M. Kennedy poursuit en racontant l’histoire d’une réunion secrète organisée par le CDC en 1999 après qu’ils a mené une étude interne de leur base de données, qui contient les dossiers médicaux, y compris les dossiers de vaccination, de 10 millions d’enfants provenant des 10 plus grandes HMO (Health Maintenance Organization (Organisation du maintien de la santé). Plus précisément, ils voulaient savoir si les vaccins au mercure pouvaient causer l’autisme. Selon M. Kennedy :

« Ils peuvent examiner chaque dossier de vaccination et ils peuvent examiner vos demandes de remboursement de frais médicaux pour voir si vous avez eu un trouble épileptique ou des allergies, ou si vous avez un diagnostic d’autisme. Ils peuvent faire une analyse par groupes et rechercher des associations. Ils ont examiné le vaccin contre l’hépatite B, qui contient beaucoup de mercure et qui est administré au cours des 30 premiers jours après la naissance.

Ils les ont comparés aux enfants qui ne l’avaient pas reçu pendant les 30 premiers jours après la naissance, qui l’ont reçu plus tard ou qui ne l’ont pas reçu du tout. Voici ce qu’ils ont trouvé. Le risque relatif [de fumer] un paquet de cigarettes par jour pendant 20 ans et d’avoir un cancer du poumon est de 10. Celui-ci était de 11,35. Ils savaient que le thimérosal en était la cause.

C’est cette histoire qui m’a incité à m’impliquer parce qu’ils ont poussé le bouton de panique et ont tenu une réunion secrète.2 Ils ne voulaient pas la faire sur le campus du CDC parce qu’ils pensaient qu’elle serait susceptible de faire l’objet d’une demande de liberté d’information. Ils l’ont donc organisée dans un centre de retraite méthodiste isolé sur les rives de la rivière Chattahoochee à Norcross, en Géorgie.

Ils ont organisé une réunion de deux jours avec 52 personnes, dont toutes les grandes entreprises de vaccins, les organismes de réglementation qui administrent les vaccins, la FDA, le NIH, le HHS (US Department of Health and Human Services) et les dirigeants des principaux vaccinateurs universitaires – les personnes chargées des essais cliniques et qui gagnent des centaines de millions de dollars grâce aux écoles de médecine aux États-Unis.

Quelqu’un avait enregistré cette réunion. Nous ne savons pas pourquoi. Nous ne savons pas s’ils savaient qu’ils étaient enregistrés, mais j’ai mis la main sur les transcriptions en 2005 et c’est horrible. C’est un cauchemar. N’importe lequel de vos auditeurs peut aller sur notre site web, voir les documents de Simpsonwood, lire ces transcriptions et se faire sa propre opinion sur ce qui s’est passé. »

Au début de cette transcription de 286 pages, nous trouvons l’aveu suivant de Walter Orenstein, alors directeur du National Immunization Program au CDC : 3

« Des préoccupations ont été soulevées l’été dernier selon lesquelles le mercure, sous forme de méthylmercure dans les vaccins, pourrait dépasser les niveaux de sécurité […] Jusqu’à ce jour, les analyses effectuées soulèvent certaines inquiétudes quant à un possible effet dose-réponse de l’augmentation des niveaux de méthylmercure dans les vaccins et de certains diagnostics neurologiques. »

Le reste de l’histoire a été détaillé dans un entretien 4 de 2015 avec Rita Shreffler, la directrice du plaidoyer de Children’s Health Defense. Dans cet entretien, M. Kennedy a expliqué comment l’indication embarrassante trouvée dans cette analyse de la base de données a « disparue » intentionnellement en retravaillant l’étude pas moins de quatre fois, « en utilisant des dispositifs statistiques douteux pour faire disparaître l’indication à l’autisme. »

Après la quatrième itération, l’indication reliant le thimérosal à l’autisme et à une demi-douzaine d’autres troubles du développement neurologique n’était plus détectable. Le CDC a publié cette version et a annoncé que le thimérosal avait été étudié et jugé sûr. Hélas, lorsque les gens ont demandé à voir les données brutes, le CDC a prétendu que les données avaient été « perdues », de sorte que personne n’a jamais été en mesure de vérifier les résultats. Le mensonge est resté et a été colporté depuis lors.

Lorsque Megyn Kelly insiste sur le fait que plusieurs autres études menées dans le monde entier ont également disculpé le thimérosal, M. Kennedy lui rappelle qu’il faut regarder qui les a financées. La plupart ont été financées par le Wellcome Trust, l’industrie pharmaceutique et les NIH.

« Ils sont financés par des personnes qui les financent afin de dissimuler l’association, dit-il, et vous pouvez facilement concevoir des études, en particulier des études épidémiologiques, pour dissimuler l’impact sur de petits sous-groupes de populations vulnérables. C’est la base de l’épidémiologie. Tout le monde le sait. Et c’est pourquoi ils font ces études. »

Sources et références

1 Neuroendocrinology Letters 2006; 27(4)
2, 4 Children’s Health Defense, Mercury, Vaccines and the CDC’s Worst Nightmare
3 Scientific Review of Vaccine Safety Datalink Information June 7-8, 2000, Simpsonwood Retreat Center Norcross, Georgia (PDF)

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