Robert Kennedy Jr. discute de Fauci, des vaccins et du pouvoir des Big Pharma (2e partie)

Par Joseph Mercola
5 avril 2022 17:15 Mis à jour: 5 avril 2022 17:22

Le 21 mars 2022, Megyn Kelly du Megyn Kelly Show a interviewé Robert F. Kennedy Jr. au sujet des vaccins, de la censure, des affirmations faites dans son livre à succès The Real Anthony Fauci  – the power of Bill Gates and Big Pharma, and the global war on democracy and public health / Le vrai Anthony Fauci – le pouvoir de Bill Gates et de Big Pharma, et la guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique.

1re partie de l’interview   2e partie de l’interview

Le vrai Anthony Fauci

La conversation de Megyn Kelly et Robert Kennedy porte ensuite sur le livre The Real Anthony Fauci, qui est devenu un best-seller et dont la provision a été épuisée à 12 reprises malgré le black-out médiatique total. Lorsqu’on lui demande ce qui, selon M. Kennedy, motive Anthony Fauci à faire ce qu’il fait, il répond :

 « Je dirais qu’Anthony Fauci est en quelque sorte l’architecte principal du transfert du NIAID et de son organisme de tutelle, le NIH, d’une agence de santé publique à une agence qui s’occupe principalement du développement et de la promotion des médicaments, ainsi que du partenariat avec l’industrie pharmaceutique pour des entreprises à but lucratif.

Légalement, il peut gagner de l’argent et il le fait. Nous connaissons au moins un brevet qu’il détient. Tout produit développé par le NIAID, toute personne qui travaille sur ce produit […] peut obtenir des droits de marge sur ce produit, ce qui lui permet, en vertu des règles fédérales, de percevoir 150 000 dollars (136 000 euros) par an de redevance à vie.

Quatre de ses meilleurs employés ont chacun des droits de marge, des droits de brevet, des droits de redevance pour le vaccin Moderna [COVID] […] il s’agit donc de milliards de dollars pour l’agence, mais aussi pour des personnes de haut niveau au sein de l’agence.

Les personnes très loyales envers Tony Fauci peuvent obtenir, par son intermédiaire, le droit de percevoir des redevances à vie sur ces produits, et ils fabriquent des centaines de produits. Ils développent des centaines et des centaines de produits et tous ces produits sont des entreprises potentiellement lucratives pour les personnes de haut niveau au sein du NIH.

Je pense que [la motivation de M. Fauci] est le pouvoir, [mais] je ne sais pas ce qui le motive. Mon travail consiste à documenter leur conduite. Si vous regardez sa conduite, chaque fois, il fait des choses qui sont cohérentes afin d’apporter des profits à ses partenaires, qui sont ces sociétés. »

Au sujet de Bill Gates

Lorsqu’on l’interroge au sujet de Bill Gates et son influence sur la santé publique, notamment dans les pays en développement, M. Kennedy raconte l’histoire suivante, détaillée dans son livre :

« L’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec l’influence, le soutien et la participation de M. Gates, a administré aux femmes du Kenya un million de vaccins destinés à les stériliser à leur insu. Il s’agissait d’un programme contre le tétanos qui incluait, dans le vaccin contre le tétanos, sans que personne ne le sache, des hormones gonadotrophines humaines (human gonadotrophic hormones – HCG), qui interagissent avec les anatoxines pour le tétanos [pour agir] comme un médicament de castration chimique pour les femmes.

Ils avaient des programmes similaires au Nicaragua, au Mexique et aux Philippines. Il est clair qu’ils le faisaient. Nous avons obtenu des flacons du Kenya, donc nous savons ce qu’ils faisaient, et ils ont admis […] Si vous lisez mon livre, vous [apprendrez] que pendant 20 ans, l’OMS a dépensé des dizaines de millions de dollars pour développer ces médicaments de stérilisation […] Elle a payé des chercheurs pour trouver des moyens de castrer les femmes. »

Megyn Kelly rétorque en disant : « nous sommes sur un fil ténu, parlant de la stérilisation intentionnelle des femmes en Afrique sans leur consentement ou à leur insu », mais M. Kennedy répond que les preuves à ce sujet « sont très bien documentées ».

« Ils ont passé 20 ans à étudier l’inclusion de HCG dans les vaccins contre le tétanos comme moyen de stériliser les femmes. Puis ils ont inclus l’HCG dans un programme de vaccination contre le tétanos qu’ils ont donné à un million de femmes sans les en informer. Vous pouvez relier tous les points si vous voulez – ou pas. »

Similarités entre l’épidémie du SIDA et du COVID

M. Kennedy répond à la question de Megyn Kelly sur les similitudes entre la gestion de l’épidémie du SIDA par Anthony Fauci et le COVID. Dans les années 1980, M. Fauci avait fait pression pour l’utilisation de l’AZT – un médicament extrêmement toxique – comme traitement principal du SIDA, tout en supprimant des traitements plus sûrs et moins coûteux.

Il a suivi le même modus operandi lors de la pandémie du COVID, où il a diabolisé des médicaments peu coûteux et réadaptés tels que l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, en disant qu’ils ne fonctionnent pas, tout en faisant pression pour le remdesivir, un médicament antiviral contre Ebola inefficace et au coût exorbitant.

« C’est tout dit », ajoute M. Kennedy. « L’AZT était horriblement toxique. Il a été développé à l’origine par le National Cancer Institute comme médicament de chimiothérapie. Il tuait tous les rats quand ils le leur donnaient […] Ce médicament est conçu pour tuer les tissus cellulaires humains.

L’espoir est de tuer les tumeurs avant qu’elles ne tuent le reste de l’organisme. Donc, lorsque vous donnez à quelqu’un un médicament de chimiothérapie, il est appliqué pendant quelques semaines seulement. Mais ce médicament était considéré comme si horriblement toxique qu’ils l’ont jeté sur le tas d’ordures et ne l’ont même pas breveté. »

Selon M. Kennedy, l’épidémie de SIDA a eu lieu lorsque M. Fauci a fait passer le NIAID d’une agence de santé publique à un partenaire de l’industrie pharmaceutique. Anthony Fauci s’est associé à GlaxoSmithKline pour développer un médicament contre le sida et a placé des gens lui étant loyaux dans les comités qui approuvaient les médicaments nouveaux ou expérimentaux. Ils ont ensuite tenu la concurrence à distance tout en faisant passer rapidement le médicament de prédilection de M. Fauci.

Lorsque l’AZT a commencé à tuer tous les participants du groupe de traitement, M. Fauci a poursuivi l’étude en leur donnant des transfusions de sang pour les maintenir en vie plus longtemps. « La seule raison pour laquelle ces personnes ont survécu à un essai de six semaines du médicament est qu’elles recevaient ces transfusions de sang », a souligné M. Kennedy. Une fois l’étude terminée, l’AZT a été approuvé, malgré des indications claires de sécurité. L’AZT a tué quelque 330 000 patients atteints du sida au cours de la décennie suivante.

Réinventer la santé publique

Dans son livre, M. Kennedy explique comment, au milieu du XXe siècle, la plupart des maladies épidémiques et infectieuses ont été plus ou moins éradiquées grâce aux améliorations apportées à la nutrition, à l’assainissement, à l’eau potable, à la réfrigération, aux réseaux routiers et à la réduction de la surpopulation.

En 2000, le CDC a examiné cette question en collaboration avec Johns Hopkins et ils ont conclu que cette réduction de 80 % de la mortalité causée par les maladies infectieuses n’était pas attribuable aux vaccins, mais à ces autres améliorations sociétales. En fait, les vaccins n’avaient joué pratiquement aucun rôle. Les gens tombaient toujours malades, mais ils ne mouraient plus de maladies telles que la rougeole.

En conséquence, le CDC et le NIAID perdaient de leur pertinence. En 1982, David Stockman, le directeur du budget de l’administration Reagan, a suggéré d’abolir le CDC. Dans son livre, M. Kennedy partage des notes de service de l’agence sur la manière de ramener l’attention sur les maladies infectieuses pour qu’elles redeviennent pertinentes.

« Ce que je montre, c’est qu’il y a une série de fausses pandémies qui ont été créées en 1976, juste après l’arrivée de Tony au NIAID. Il y a eu une fausse épidémie de grippe aviaire en 2005 […] et une fausse épidémie de grippe porcine en 2009. Chaque fois, ils ont accordé aux fabricants de vaccins une immunité de responsabilité et ils ont vendu pour des dizaines de millions de dollars de vaccins inutiles.

Plusieurs d’entre eux ont eu de profondes répercussions. La pandémie de Zika était une fausse pandémie. Tony Fauci prétendait que le Zika pouvait provoquer une microcéphalie, une tête plus petite. Il a semé la panique dans tout le pays. Les gens étaient terrifiés. Ils conseillaient aux femmes de ne pas tomber enceintes.

Quelqu’un de son agence a fait un tableau de la folie de toutes les pandémies bidon qu’il a créées au fil des ans, et la cerise sur le gâteau sur ce [tableau] est le COVID. J’ai réimprimé ce tableau dans mon livre et sa signature [celle de Fauci] figure au bas de la page. Donc, vous savez, c’est quelque chose qu’ils ont fait encore et encore et encore. »

Pour que les choses soient claires, M. Kennedy ne prétend pas que le COVID-19 était une fausse pandémie. « Il y avait des gens qui mouraient du COVID 19 dans le monde entier. C’était une véritable pandémie », dit-il. Ce qu’il veut dire, c’est qu’elle a servi le même objectif que les fausses pandémies qui ne présentaient aucune menace réelle pour la santé publique.

J’ajouterais que la pandémie du COVID a été extrêmement exagérée, donc bien que « réelle » en ce qui concerne l’apparition de foyers d’infection, la panique qui l’a entourée a été intentionnellement fabriquée. Et pourquoi ?

Selon M. Kennedy, la raison pour laquelle on fabrique la peur des maladies infectieuses est de permettre au CDC et au NIAID de rester pertinents et de maintenir les centres de profit pharmaceutiques, même si la mortalité attribuable aux maladies infectieuses a disparu de la carte.

Le travail de « biodéfense » d’Anthony Fauci

Megyn Kelly et Robert Kennedy discutent également de la manière dont Tony Fauci et d’autres responsables de la santé publique ont trompé le public sur les origines de la pandémie du COVID. M. Kennedy explique comment le Dr Ralph Baric a eu des problèmes avec des agents pathogènes s’échappant de son laboratoire à UNC Chapel Hill, comment l’Agence américaine pour le développement international (USAID) est en fait une façade pour la CIA, et comment M. Fauci a réussi à obtenir une augmentation de salaire de 68 % en ajoutant la « biodéfense » à sa charge de travail.

« J’ai un autre livre sur le point de sortir, intitulé Wuhan Cover-Up, qui montre que le Dr Fauci, ainsi que d’autres personnes de la DTRA, une agence de réduction des menaces pour la défense, et de la CIA […] injectaient des centaines de millions de dollars dans l’entreprise visant à développer des superbactéries pandémiques susceptibles de provoquer des pandémies.

Ils les gardaient dans des régions où ils savaient tous qu’ils étaient certains de s’échapper […] Son plus grand bénéficiaire, Ralph Baric, a eu huit ou dix fuites et M. Fauci lui a octroyé 147 subventions distinctes de dizaines de dollars, voire de centaines de millions […]

Le président Nixon avait signé la convention sur les armes biologiques en 1972, qui rendait illégale la manipulation, l’entreposage ou le développement de toute sorte d’armes biologiques, mais il y avait une faille dans cette convention. La faille disait que, si c’est une recherche à double usage, vous pouvez le faire. Une grande partie de la recherche que vous utilisez pour développer des armes biologiques est identique à celle que vous utilisez pour développer un vaccin, ou peut l’être.

Le Pentagone voulait donc commencer à faire ce genre de recherches, mais il craignait que le public ne croie pas que le Pentagone faisait toutes ces recherches sur les armes biologiques pour développer des vaccins. Cela ne semblait tout simplement pas plausible.

Ils ont donc confié cette tâche à Tony Fauci et lui ont accordé une augmentation de salaire de 68 %. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est aujourd’hui la personne la mieux payée de l’histoire du gouvernement fédéral américain. Il gagne 430 400 $ US par an, alors que le président ne gagne que 400 000 $ US. Une grande partie de cet argent provient de sa fonction d’armement militaire […]

Ils lui ont donné un budget de 1,7 milliard de dollars pour commencer à développer des armes biologiques, un budget qui est maintenant passé à 2,2 milliards par an. Ensuite, il distribue cet argent à différents laboratoires à travers le pays. En 2014, trois agents pathogènes provenant de laboratoires américains se sont échappés […] dont la variole, et 300 grands experts en armes biologiques […] ont signé une pétition demandant au président Barack Obama d’arrêter les expériences de Tony Fauci parce qu’ils craignaient qu’il ne diffuse une pandémie.

L’administration Obama a émis un ordre de cessation et de désistement à l’encontre de Tony Fauci. Il a défié l’ordre et a continué à faire des expériences dans les laboratoires de Ralph Baric, qui étaient les pires expériences parce qu’il concevait ces agents pathogènes d’une manière que personne n’avait jamais imaginée auparavant.

Cependant, il a déplacé une grande partie de ses opérations à Wuhan, en Chine, où elles étaient hors de vue de la Maison-Blanche, et il a blanchi l’argent par l’intermédiaire de ce zoologiste s’appelant Peter Daszak, l’EcoHealth Alliance. »

Selon M. Kennedy, Tony Fauci a également financé le développement d’une technique de M. Baric permettant de dissimuler la manipulation génétique effectuée. Normalement, il y a des signes révélateurs qu’un agent pathogène a été créé dans un laboratoire. M. Baric a développé un moyen de cacher ces traces de manipulation génétique. Tout cela devrait être expliqué dans le prochain livre de M. Kennedy.

Comme le fait remarquer M. Kennedy, c’est exactement le contraire de ce que vous feriez si vous faisiez des recherches pour la santé publique. Une telle technique n’a qu’un seul but et c’est un but néfaste.

Comment y remédier ?

La question évidente est de savoir comment réparer ce gâchis. Comme l’a fait remarquer M. Kennedy, nous avons vraiment besoin de régulateurs indépendants et cela peut nécessiter une restructuration et des efforts législatifs. « Nous avons besoin d’organismes de réglementation qui ne reçoivent pas d’argent de l’industrie pharmaceutique, dit M. Kennedy, [d’organismes de réglementation] qui ne sont pas à la solde de l’industrie pharmaceutique, mais qui travaillent réellement pour la santé publique […] en utilisant de vraies données scientifiques. »

Sources et références

1 Neuroendocrinology Letters 2006; 27(4)
2, 4 Children’s Health Defense, Mercury, Vaccines and the CDC’s Worst Nightmare
3 Scientific Review of Vaccine Safety Datalink Information June 7-8, 2000, Simpsonwood Retreat Center Norcross, Georgia (PDF)

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